Paris 2024 : qui sont les favoris du marathon olympique ?
Le marathon olympique, l’épreuve reine de ces JO de Paris 2024, se déroulera en deux temps. Ce sont les hommes qui inaugureront le parcours original concocté par l’organisation avec un départ donné à 8h le samedi 10 août depuis l’Hôtel de Ville de Paris. Puis, les femmes viendront conclure la quinzaine olympique en s’élançant le dimanche 11 août à 8h également. Qui sont les favoris de ce marathon olympique ?
Ils seront en tout 160 à concourir pour la médaille d’or : 80 concurrents chez les hommes et 80 athlètes féminines. Plus de 40 nations sont représentées sur ce marathon olympique avec au maximum, trois représentants par sexe pour chaque pays.
En France, ils seront six à concourir. Trois hommes et trois femmes. On retrouvera ainsi Mekdes Woldu, Melody Jullien et Méline Rollin, la recordwoman de France chez les femmes.
Chez les hommes, l’équipe de France est composée de Morhad Amdouni, Nicolas Navarro et Felix Bour, venu remplacer Mehdi Frère suspendu 2 ans en raison de manquement de localisation dans le cadre des règles anti-dopage.
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Favoris du marathon olympique : des surprises à venir ?
Autant le dire, il y a peu de chance de voir les Français monter sur la boîte, sauf énorme surprise. Morhad Amdouni, dans un excellent jour comme ce fut le cas sur le marathon de Séville où il s’est approché du record d’Europe en terminant en 2h03’47 pourrait accrocher le bon wagon. Nicolas Navarro et Felix Bour, dont les records s’établissent respectivement à 2h05’53 et 2h06’46 semblent loin, sur le papier en tout cas, des meilleurs.
Mais l’originalité du parcours olympique, marqué par un dénivelé positif et négatif de près de 400 mètres pourrait rabattre les cartes. « Il pourra y avoir de sacrées défaillances et des surprises en cas de mauvaises gestions des deux difficultés du parcours« , nous éclairait Mehdi Frère dans nos colonnes un peu plus tôt cette année.
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Favori du marathon olympique : un duel entre Kényan et Éthiopien ?
Concernant les favoris pour les podiums il faudra très probablement regarder encore une fois vers l’Afrique de l’Est. Rien de nouveau jusque-là, mais beaucoup plus difficile de donner des noms.
Chez les hommes, après le décès brutal du recordman du monde Kelvin Kiptum en février dernier, tout semble jouable. Deux monuments de l’athlétisme seront tout de même de la partie : le Kényan Eliud Kipchoge, double champion olympique et l’Éthiopien Kenenisa Bekele.
Si Kipchoge n’a pas brillé récemment, Bekele semble plus en forme après une deuxième place à Londres en avril. Ce dernier marathon a été remporté par Alexander Mutiso Munyaio, 27 ans, qui lui aussi sera au départ devant l’Hôtel de Ville de Paris.
Toujours chez les Kényans, Benson Kipruto est sans doute l’un des marathoniens les plus constants, toujours sur le podium dans les compétitions où il s’aligne. Il a d’ailleurs remporté cette année le marathon de Tokyo en corrigeant Kipchoge au passage.
Dans l’équipe éthiopienne, il faudra compter sur Sisay Lemma, un coureur qui vaut 2h01’48 et qui a gagné à Boston cette année.
Parmi les Européens, souvent d’origine africaine, le Hollandais Abdi Nageeye, déjà deuxième aux Jeux de Tokyo en 2021 et Bashir Abdi (Belge), détenteur du record d’Europe troisième aux derniers JO seront à surveiller.
Jepchirchir pour un doublé ?
Chez les femmes, le plateau ne sera pas moins royal avec la tenante du titre, la Kényane Peres Jepchirchir. Dans son palmarès brillent aussi ses victoires à New York après les Jeux de 2021, et au marathon de Londres cette année. Après deux années émaillées de blessures, l’athlète fera tout pour devenir la première marathonienne a réalisé le doublé sur la distance reine.
Avec elle au départ il y aura la recordwoman de la spécialité, l’Éthiopienne Tigst Assefa et sa compatriote Amane Beriso, championne du monde l’année dernière à Budapest.
Attention également à Hellen Obiri (Kenya) qui a remporté les dernières éditions de Boston et New York.
L’ancienne détentrice du record du monde, Brigid Kosgei, un peu en reste en ce moment et Lona Salpeter, israélienne d’origine éthiopienne ne sont pas à négliger.
Photo : © Vincent Lyky
