Comment bien s’équiper pour courir la nuit
Courir l’hiver signifie devoir parfois courir la nuit… Des conditions qui nécessitent une certaine adaptation. Heureusement, de nombreuses solutions matérielles existent pour affronter la nuit noire…
1 – Courir la nuit : savoir être visible !
Si certains lieux, comme un stade d’athlétisme, un parc ou encore les artères des villes, offrent une lumière artificielle qui vous permet de vous entraîner de nuit sans trop de difficulté, vous devez tout de même adapter votre tenue à la pratique. La règle de base pour courir la nuit consiste avant tout à être visible ! Exit le noir ou les couleurs sombres, il faut miser sur le clair, le coloré et, dans l’idéal, sur des vêtements réfléchissants. Aujourd’hui, les marques vont même jusqu’à proposer des gammes entières dédiées à ce genre de textile. Le port d’un gilet fluo dit « de sécurité », avec notamment des bandes réfléchissantes et/ou un led clignotant, est fortement conseillé. Un brassard réfléchissant, un petit triangle clignotant à aimanter ou une lampe clignotante à clipser sont autant d’accessoires supplémentaires qui peuvent compléter votre tenue nocturne et améliorer votre visibilité.
2 – La lampe frontale : l’indispensable partenaire de nuit !
L’investissement dans une lampe frontale devient rapidement un passage obligé pour courir dans l’obscurité en toute sécurité. Au même titre que tous les autres équipements du runner, le choix d’une frontale est vaste et peut s’avérer compliqué. Prêtez attention tout d’abord à la puissance, qui s’exprime en lumens. Il s’agit de la valeur affichée sur l’emballage de la lampe qui traduit son intensité maximale d’éclairage. Plus celle-ci est élevée, plus la lampe sera puissante. Et comme le dit l’adage : qui peut le plus peut le moins ! Choisir une lampe puissante est ainsi l’assurance d’y voir clair. Idéalement, pour évoluer en toute sécurité et avec un bon confort visuel dans le noir, il faut compter sur une puissance minimale de 400 lumens.
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Au-delà de la puissance, vous devez aussi vous renseigner sur l’autonomie de la lampe. Si les lampes alimentées par piles ont des puissances moins importantes et limitées car dégressives dans le temps, elles présentent généralement une autonomie supérieure. Pour remédier à ce phénomène, la majorité des lampes disposent de plusieurs degrés de puissance et de modes d’éclairage qui permettent de gagner en autonomie. À titre d’exemple, un mode plus faible permettra une autonomie plus importante, et inversement. Il existe aussi des lampes dites « régulées », qui permettent de régler la puissance de la lampe à une intensité donnée et de garantir alors un éclairage identique du début à la fin du temps initialement prévu. Si vous voulez augmenter l’autonomie de votre lampe, il vous suffira de paramétrer une intensité plus faible, chaque durée étant connue pour chaque mode et chaque intensité.
A savoir : Encore plus fort, certaines lampes munies d’un capteur de luminosité proposent un réglage automatique de la puissance en fonction de la luminosité ambiante. L’éclairage s’adapte ainsi automatiquement à vos besoins, et la lampe gagne en autonomie.
Enfin, tenez compte également de l’ergonomie de la lampe. Tout le système de la lampe (piles ou batterie à l’avant) et donc le poids peuvent se situer à l’avant, formant un tout-en-un compact. Dans d’autres cas, la batterie ou les piles sont placées à l’arrière, équilibrant le poids total de la lampe sur la tête – le système d’éclairage se situant bien évidemment à l’avant. Quel que soit le système proposé, chaque lampe est pourvue d’un bandeau élastique réglable en fonction de la circonférence de la tête. Ce bandeau est parfois secondé par une sangle réglable qui part du front jusqu’à l’arrière de la tête, pour assurer un meilleur maintien. Le choix sera alors tout à fait individuel et personnel. Pour cela, il conviendra d’essayer la lampe en magasin et d’investir dans le modèle qui vous a assuré le meilleur ressenti et un confort optimal.