Quatre conseils pour choisir sa lampe frontale
S’équiper d’une bonne lampe maintenue sur le front peut s’avérer indispensable aux coureurs qui souhaitent s’aventurer de nuit sur des terrains peu éclairés. La lampe frontale permet de voir, mais aussi d’être vu. Voici quatre paramètres à prendre en compte au moment de faire votre choix.
Que ce soit l’été lors des courses nocturnes ou les ultra-trails qui nécessite de courir en pleine nuit ou bien l’hiver quand on s’entraîne quand le soleil s’est déjà bien couché, la lampe frontale s’avère l’un des équipements les plus essentiels pour le coureurs à pied. Plusieurs critères sont à prendre en compte au moment de votre achat.
La puissance d’éclairage
La puissance d’une lampe frontale se mesure en lumens et plus cette unité de mesure est élevée, plus l’éclairage sera fort et la portée lointaine. Si une puissance d’au moins 100 lumens peut suffire lorsque l’on s’aventure dans des lieux urbains, souvent légèrement éclairés, il faudra à minima 200 lumens pour être tout à fait à l’aise dans l’obscurité.
La plupart des frontales proposent désormais différents niveaux d’intensité, que l’on peut choisir en fonction de son environnement, même obscur. Les frontales de moyenne gamme permettent d’aller jusqu’à 900 lumens, ce qui est déjà une intensité très forte, proche de celle d’un phare de voiture en feu de croisement.
De nombreuses lampes frontales permettent également de choisir la largeur du faisceau. Celui peut être large, ce qui permettra d’avoir un éclairage d’ensemble mais plus diffus. Il peut également être focalisé, ce qui restreint la porté de la lumière mais offre plus de clarté vers l’endroit éclairé. Les frontales optimales permettent ainsi de choisir le mode d’éclairage de manière manuelle ou bien même de manière intelligente.
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L’autonomie de la lampe frontale
Beaucoup de frontales permettent aujourd’hui de s’utiliser pendant plusieurs dizaines d’heures. Mais il faut se méfier, car l’autonomie maximale est valable uniquement quand le mode d’éclairage le plus faible est activé. L’autonomie de la batterie est drastiquement réduite quand la puissance est maximale. Les équipementiers proposent parfois des systèmes intelligents. Autrement dit, la puissance d’éclairage s’adapte automatiquement en fonction de la luminosité ambiante, ce qui permet d’optimiser la batterie.
Le port et le maintien
La frontale est un équipement qui se pose sur le front et est maintenu par un bandeau autour de la tête. Il faut bien veillez à l’essayer en mouvement avant de l’acheter pour s’assurer qu’elle ne bouge pas trop une fois en course et qu’elle reste confortable. Il faut bien regarder aussi le poids de cette frontale. Un accessoire trop lourd viendra gêner la course et, mal équilibré, il viendra largement réduire le confort et le bon maintien de l’objet. La qualité du bandeau qui entoure la tête n’est pas à négliger. La frontale est un équipement qui peut se porter durant plusieurs heures. Une matière en plastique rigide viendra contraindre le cuir-chevelu ou tirer les cheveux. Opter pour des bandeaux en mousse et doux.
La manipulation de la lampe frontale
Il est essentiel que la frontale puisse être maniée assez intuitivement. Les réglages sont récurrents et le but n’est pas de s’arrêter en pleine course pour trouver le bouton pour l’allumer, l’éteindre, changer de mode, régler la direction, etc. Plus le modèle est pratique et intuitif, plus il vous conviendra. C’est pourquoi il est parfois inutile de s’orienter vers des équipements de dernières technologies si on n’est pas un geek.
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