Benoît Laval reprend Raidlight
Après quatre années passées sous le giron de l’entreprise Rossignol, la marque Raidlight retrouve son indépendance. La société a été rachetée par son fondateur, Benoît Laval avec la collaboration de Vincent Thibaudat, ex directeur-général ainsi qu’un groupe d’une vingtaine d’actionnaires. La marque Vertical suit le même mouvement.
Fondée en 1999, du côté de Saint-Genest-Malifaux, par Benoît Laval, Raidligth était entrée dans le groupe Rossignol en août 2016 avec pour objectif d’augmenter le chiffre d’affaire en se développant notamment à l’étranger. « Les choses ne se sont passées tout à fait comme on l’avait prévu. L’intégration dans les filiales pour développer le chiffre d’affaire ne s’est pas faîte. On est passé d’une entreprise agile, réactive et proche du terrain à une entreprise où tout est plus lourd, tout est plus compliqué« , explique Benoît Laval que nous avons rencontré au sein de siège social de l’équipementier, à Saint-Pierre-de-Chartreuse.
Les ateliers de production de Saint-Pierre-de-Chartreuse vont reprendre
Le chiffre d’affaire de Raidlight est de 8 millions d’euros. « Nous allons reprendre avec une difficulté économique liée à la crise sanitaire mais globalement Raidligth est une marque en bonne santé« , précise Benoît Laval. « L’idée est de rester sur le trail et la course à pied mais nous allons bien évidemment continuer à innover avec des produits plus légers et efficaces. » La reprise se fait avec une grande partie des anciens associés d’avant 2016. « Nous souhaitons retrouver ce qui marchait avant : du dynamisme, de l’agilité, de la proximité avec le client tout en relançant notre made in France.« . Pour rappel, Rossignol avait décidé de fermer les ateliers de Saint-Pierre-de-Chartreuse, d’où est notamment fabriquée une gamme de sac de trail, fin janvier 2020. « Tout est resté en l’état… grâce au COVID-19 car les machines étaient sur le point de déménager« . 25 personnes travaillent sur le site de production de la petite station du massif de la Chartreuse. Sur place, l’activité devrait reprendre dans les tout prochains jours. Tout n’est pas à jeter de ces quatre années de collaboration insiste Benoît Laval « Avec Rossignol, nous avons pu développer notre gamme de chaussure grâce à leur expertise. Nous avons aussi beaucoup appris sur la structuration de l’entreprise« .
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