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Entraînement : quatre conseils avant de partir courir la nuit

Par Simon CHRETIEN , le 9 décembre 2025 , mis à jour le 9 décembre 2025 - 5 minutes de lecture

Pour beaucoup de coureurs, l’hiver est synonyme de course nocturne. D’abord parce que le soleil se couche très tôt, ensuite parce que de nombreuses épreuves en France se disputent de nuit durant l’hiver. Courir la nuit ne s’improvise pas. Voici comment s’y prendre en quatre étapes.

1/ Courir la nuit : aiguisez vos capteurs d’équilibre

Le manque de visibilité impacte forcément l’équilibre. Pour qu’un obstacle, trottoir, racine ou irrégularité du terrain, ne se solde pas par une entorse, il est essentiel de travailler sa proprioception afin de gagner en stabilité.

Montez sur la pointe des pieds, d’abord les yeux ouverts puis fermés, et maintenez la position le plus longtemps possible. Cinq minutes suffisent, trois à cinq fois par semaine. Avant une sortie nocturne, deux minutes de cet exercice intégré à l’échauffement offrent déjà un bénéfice tangible.

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2/ Stimulez votre vigilance

La vigilance et la concentration s’entretiennent elles aussi. Une micro sieste de dix à vingt minutes dans l’après-midi permet de restaurer ses capacités. Un café pris une heure avant l’effort peut aussi apporter un coup de pouce, la caféine agissant dans un délai de trente à soixante minutes et s’éliminant en trois à six heures. Avant de partir, l’hydratation reste indispensable, tout comme une petite réserve de fruits secs, raisins ou banane, pour contrer une éventuelle baisse de régime ou une hypoglycémie.

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3/ Courir la nuit: optez pour le bon équipement

Porter une tenue réfléchissante est indispensable pour être vu des automobilistes. Une lampe frontale ou ventrale, qui offre une vision plus large, permet également de mieux distinguer son environnement. Attention toutefois : la perception du relief change avec l’utilisation de ces accessoires. Mieux vaut donc les tester d’abord lors de sorties courtes, le temps de s’y adapter.

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4/ Adaptez votre foulée 

Raccourcir la foulée constitue un autre atout, car cela multiplie les points d’appui et permet de rendre chaque pas plus sûrs. Cela réduit aussi le risque de glissade notamment quand le sol est humide, ce qui ne se voit pas forcément toujours du premier coup d’œil dans la pénombre. De manière globale, on évitera durant les premières sorties nocturne d’emprunter des chemins complètement nouveaux. On privilégie également le milieu urbain et péri-urbain, là où l’on n’a pas de risque de se retrouver complètement isolé dans le noir. D’ailleurs, c’est enfoncer une porte ouverte, mais on proscrit complètement les routes de campagnes sans le moindre éclairage.

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Photo : Moonlight