Peut-on courir après un vaccin ou une prise de sang ?
Oui et non ! Pas de contre-indication, mais des précautions. En fonction de l’acte, il faudra parfois décaler vos séances ou l’acte lui-même, afin de ne pas fausser les données ou favoriser les blessures.
Prise de sang : tout dépend du contexte Après une prise de sang classique, vous pouvez courir sans risque : le volume de sang prélevé est dérisoire : 30 ml sur 5 l de sang. Pour éviter un malaise hypoglycémique, pensez juste à bien vous hydrater et à avaler quelque biscuits secs ou petite barre hyper-protéinée avant d’enchaîner sur une sortie. Évitez, en revanche, de caler votre prise de sang juste après une sortie longue et intense : attendez deux ou trois jours pour que les déchets engendrés par l’effort ne viennent pas fausser les résultats. Après un marathon, laissez carrément passer huit à dix jours. Et si vous prévoyez un bilan sanguin avant une épreuve, faites-le un mois avant, c’est le temps nécessaire pour remédier à une carence détectée.
Une semaine d’attente après un don du sang
Après un don du sang (200 à 300 ml prélevé sur 5 l de sang), attendez une petite semaine pour reprendre l’entraînement. Même si cette « ponction » ne nuit pas à la performance, elle entraîne un vrai coup de pompe. Davantage encore chez les femmes, toujours plus carencées en fer. Vaccination : au moins trois jours off Un vaccin, quel qu’il soit, peut toujours entraîner une réactivation du syndrome viral et une réaction immunitaire. Un vaccin contre la fièvre jaune met KO une bonne semaine, un vaccin anti-grippe, trois ou quatre jours. Même un simple rappel du tétanos doit pousser à la vigilance. En l’absence de fièvre, de frissons et de fatigue, vous pouvez ressortir en endurance fondamentale au bout de quatre jours. Mais, dans le cas contraire, abstenez-vous : sous l’effort, le virus peut migrer dans le myocarde, provoquer des troubles du rythme ou pire. Exactement comme dans le cas d’une grippe attrapée faute de vaccination.
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