Courir sous la chaleur : les risques encourus
S’il est agréable de courir par beau temps, la chaleur est aussi un facteur de risque à ne pas négliger. Voici quelques-uns des effets non désirables que vous pourriez rencontrer cet été et comment vous en débarrasser.
Le coup de chaleur
Les causes : La température de notre corps augmente jusqu’à 40°C et s’accompagne d’une défaillance du système nerveux central. En d’autres termes, nous ressentons des maux de têtes, une confusion ou encore une foulée chancelante. Le coup de chaud peut aller jusqu’à provoquer des nausées, une augmentation du rythme cardiaque et une hyperventilation. La combinaison d’une forte chaleur, de l’absence de vent et d’un fort taux d’humidité peuvent entraîner ce coup de chaleur.
Le prévenir : Si l’un de ces symptômes apparait, la première chose à faire est évidemment de s’arrêter et de chercher à refroidir le corps. Il faut donc se placer à un endroit plus frais, à l’ombre, ôter ses vêtements et au pire, immerger le corps jusqu’à la nuque dans de l’eau froide. Il faut tenter de faire redescendre la température corporelle sous les 38.9°C dans les 30 minutes.
L’hyperthermie
Cause : L’hyperthermie est en quelque sorte le stade antérieur au coup de chaud. L’on ressent alors une grande fatigue et un état de déshydratation ne permettent pas à notre organisme de maintenir sa température normale.
La prévenir : par une hydratation bien pensée mais non excessive et, surtout, ici encore, grâce à du bon sens. Courir en plein soleil, aussi agréable cela soit-il, peut avoir de graves conséquences si l’on ne sait pas se fixer des limites.
Les crampes
Les causes : Elles sont dues à une fatigue musculaire liée à des contractions répétées.
Les prévenir : des études ont montré que l’étirement bien mené du muscle concerné par la crampe constitue le meilleur moyen de la soulager. Elles indiquent également que l’étirement fréquent des muscles permet de prévenir l’apparition de ce douloureux phénomène.
L’évanouissement
La cause : il se produit souvent en fin de sortie, particulièrement par temps chaud, lorsqu’un arrêt brutal de l’effort provoque une baisse, tout aussi brutale, de la pression sanguine et une diminution de l’apport sanguin au cerveau.
Le prévenir : lorsque la chaleur arrive, attendez que votre organisme se soit acclimaté (augmentation du volume sanguin) avant d’envisager des sorties intenses. On considère qu’il faut cinq jours pour y parvenir. Et, en fin de sortie, ne vous arrêtez surtout pas de façon brusque. Ralentissez progressivement en adoptant une allure de footing puis de marche pendant 10 minutes.