Forme et bien-être

Le marathon au féminin : Précautions à la ménopause

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Les effets de la ménopause pour les coureuses


L’ostéoporose caractérisée par une réduction de la masse osseuse est une complication majeure de la ménopause.

Elle frappe 30% des femmes non traitées, d’où une proportion plus fréquente de fractures de fatigue chez les femmes après la cinquantaine. Les oestrogènes ont un rôle limitant sur la décalcification osseuse, ils réduisent le risque de fractures ; le traitement substitutif sera toujours efficace quelque soit l’âge pour stopper ou freiner la perte osseuse.

On recommandera en plus d’augmenter les apports quotidiens en calcium (trois à quatre portions de produits laitiers par jour) et d’avoir une exposition au soleil (vitamines D) suffisante.

La partie postérieure de la vessie. Les muscles contrôlant la vessie sont sous l’influence des oestrogènes. A la ménopause, des troubles urinaires avec notamment des fuites au cours des efforts peuvent apparaître. Ces symptômes peuvent être à l’origine de l’arrêt de la course à pied dans certains cas. Un traitement substitutif associé à une rééducation périnéale spécifique permettra de régler ce problème. Ces problèmes d’incontinence à l’effort peuvent également se rencontrer après une grossesse.

Après la cinquantaine. Il n’y a aucune raison d’arrêter la course à pied, bien au contraire. L’activité physique et le traitement substitutif jouent un rôle important dans le maintien du bien-être physique et psychologique. Elle vous aide à conserver votre poids de forme, votre capital musculaire et vos os solides. De plus, une pratique sportive adaptée diminue le risque cardiovasculaire.

Toutes les femmes ménopausées (aucune menstruation depuis au moins neuf mois) devraient faire évaluer leur masse osseuse (ostéodensitométrie). Elles devraient également discuter de l’utilité d’une hormonothérapie pour prévenir ou traiter l’ostéoporose.

Attention, il existe entre deux et trois fois plus de fractures de fatigue chez la femme que chez l’homme, et ce d’autant plus que les femmes sont ménopausées ou présentent une aménorrhée (absence de règles). Ces fractures siègent surtout au niveau du bassin, du tibia et des métatarsiens. La diminution des hormones lors de la ménopause ou de l’aménorrhée, mais aussi un os plus fragile, favorisent ces fractures. Il ne faut pas hésiter à consulter s‘il existe des troubles du cycle ou en pré-ménopause.

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