Hypoglycémie d’effort du sucre et ça repart ?
Oui mais…si l’apport de sucre rapide est généralement souverain contre le coup de mou, sur le coup et même parfois en préventif, reste à ne pas abuser de la tactique pour ne pas dérégler la production d’insuline et faire le lit d’un diabète.
Pour assurer le départ de l’épreuve
Au départ d’une épreuve, l’intense dépense énergétique combinée au stress entraîne souvent un coup de mou dans les 10 minutes qui suivent, avant que le glycogène stocké prenne le relais. Pour éviter cette chute de glycémie, il faut avaler un sucre rapide (gorgée de gel, fruit séché, morceau de sucre, bonbon…) 10 minutes avant le départ, pour élever le taux glucidique dans le sang au démarrage et, ainsi, absorber la baisse programmée.Pour affronter les difficultés du parcours
Sauf en cas d’effort très intense, il est inutile de recourir aux gels sur un entraînement ou une épreuve de moins de 2 h. Le risque : faire le lit des kilos et du diabète. Sur un parcours long, une gorgée de gel (ou un morceau de fruit séché : banane, raisin, datte) tous les 5 km suffit. Quant aux versions « coup de fouet », hyper-glucidiques, réservez-les aux cas extrêmes : accélérations, montées, fin de parcours, intense fatigue. Dans tous les cas, hydratez-vous dans la foulée : ces gels n’ont pas les propriétés des boissons d’effort.Pour faire passer le malaise
Même si le malaise hypoglycémique concerne principalement les diabétiques sous traitement, à l’effort, les muscles (dont le cœur) se révèlent si voraces en glucides que tout sportif mal préparé sur le plan nutritionnel peut également en être victime. En cas de palpitations, sueur, pâleur, tremblements, puis une sensation de jambes en coton, de tête lourde… avaler un sucre permet de faire passer le malaise en 10 à 15 minutes. Mais, surtout, revoyez votre plan nutritionnel et, en cas de diabète, consultez pour le rééquilibrer : le coup du « sucre SOS » n’est pas une solution à long terme.
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