Les 10 points de contrôle du coureur à pied
Chacun de nous présente des différences plus ou moins marquées par rapport à un modèle humain idéalisé. Ces anomalies morphologiques peuvent concerner les muscles, les os, les articulations, les tendons ou les ligaments. La course décuplant les chocs, il est bon de procéder à des contrôles du bon fonctionnement de son corps afin de s’éviter bien des blessures.
Lors de la marche, l’attaque du talon détermine un impact tout juste équivalent au poids du corps (par exemple de 56 à 70 kg pour quelqu’un qui pèse 70 kg). En revanche, lors d’un jogging, ce contre choc plantaire correspond à une force de trois à cinq fois le poids du corps, selon le profil, la nature du terrain (asphalte, macadam, terre), la vitesse de déplacement et le poids du coureur. L’impact du pied sur le sol, est absorbé en partie par la chaussure, mais néanmoins transmis directement à la jambe et au dos.
Ainsi, la moindre anomalie mécanique (un pied affaissé, un pied rigide, un genou cagneux ou en X, des jambes arquées ou en parenthèses, une jambe plus court…) qui, à la marche passera totalement inaperçue ou mettra des années à se manifester, peut se transformer en une véritable lésion à l’occasion de la course. C’est pourquoi nous conseillons vivement à tous ceux qui décident d’emprunter les sous-bois, à ceux qui « prennent la route » pour la première fois, de faire contrôler avant toute pratique intensive les dix points suivants.
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