Forme et bien-être

JOGGING et SANTE : Courir : la preuve par 10 (suite)

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

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Tabac et sport

Les effets néfastes du tabac pour le coureur à pied sont : d’une part l’augmentation du rythme cardiaque de repos et d’autre part l’augmentation de la pression artérielle maximale et minimale. Ceci provoque une gêne chez le sportif dont le pouls de repos doit être le plus bas possible et la tension artérielle stable. De plus le tabac apporte du monoxyde de carbone dans les poumons puis dans le sang. Il va alors prendre la place de l’oxygène sur son transporteur (l’hémoglobine) entraînant une moins bonne oxygénation des muscles. Profiter du jogging pour arrêter de fumer est une bonne solution !

Sexualité et course à pied

La pratique régulière d’un sport semble prévenir l’apparition de troubles de l’érection. En effet une étude américaine récente montre que pour préserver une érection satisfaisante, il faut s’adonner à 30 minutes d’exercice par jour.
Le jogging contribue aussi à garder la ligne. Or une autre étude récente démontre que les dysfonctionnements sexuels sont deux fois plus nombreux chez les obèses.
En conclusion pour les hommes, mieux vaut faire du sport et garder la ligne !

Le système ostéo-articulaire

La course à pied en endurance a t’elle un effet bénéfique sur le système musculo-squeletique ? Oui.
La course avec une mobilisation musculaire de type aérobie et peu traumatique, si elle est associée aux incontournables étirements et pratiquée raisonnablement, est un bon moyen de prévenir l’arthrose. Ceci s’explique par deux phénomènes.
– L’équilibre pondéral. Un surpoids étant bien évidemment traumatisant pour les articulations, la course à pied favorise le renouvellement des chondrocytes (cellules du cartilage).
– Les tendons gagnent en souplesse et sont plus aptes à supporter les contraintes.
Reste une autre donnée. La pratique de la course permet un bon entretien de la masse musculaire et active notre sens de l’équilibre. Des facteurs très intéressants notamment pour les vétérans les plus âgés. En effet, les coureurs sont alors plus alertes et moins sujets aux accidents quotidiens que leurs homologues sédentaires. Bien entendu, la course ne devra pas être commencée de façon régulière si la personne est en surpoids (risque pour les articulations). Comme pour le reste de la population une perte de poids devra être initiée en premier.

Sport et cancer

Il n’existe que peu de données statistiques sur le sujet. Peu de données. Toutefois une activité physique, modérée ou intense réduirait le risque de cancer du côlon, du rectum, du poumon et du sein. Ce ne sont que des constatations mais les chercheurs s’activent aujourd’hui autours de ces notions pour établir des conclusions.

Conclusion

La pratique d’une activité physique régulière augmente notre espérance de vie en réduisant les risques de maladies et améliorant la qualité de notre quotidien avec une meilleure santé mentale, une plus grande souplesse et une plus grande vitalité. Il ne fait d’ailleurs aucun doute que dans les années à venir la recherche s’intéressera bien davantage au rôle de l’activité physique dans la santé et le bien-être. Les médecins envisageront peut-être alors de glisser la pratique d’une activité physique et de la course à pied sur leur ordonnance !

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