Maigrir avec l’endurance fondamentale : vrai ou faux?
Pour maigrir, n’y aurait-il rien de mieux que l’endurance fondamentale?
Et bien contrairement aux idées reçues, c’est faux.
L’idée est séduisante : il existerait une zone de travail idéale pour « brûler » des graisses, la lipoxmax, qui serait maximum, dans la majorité de la population, lors d’une inetnsité d’exercice proche de l’endurance fondamentale.
Seulement, une étude de 2005, comparant les effets de l’exercice à Lipoxmax et ceux d’un exercice 1,4 fois plus intense, avec une durée des séances calculée pour que la dépense énergétique soit la même pour les deux groupes, a montré que la perte de poids moyenne était plus grande dans le second cas au bout de deux mois (7 kg contre 5,7 kg).
Comment l’expliquer ? Si les lipides sont utilisés de façon prépondérante à l’effort modéré et plus précisément à Lipoxmax, cela ne tient compte que de ceux brûlés à l’effort. Les séances plus intenses favorisent quant à elles une utilisation plus importante des glucides à l’effort, mais génèrent une plus forte consommation de lipides lors des phases de récupération. Les scientifiques ont donné à ce phénomène le nom d’EPOC : « Excess post-exercise oxygen consumption », que l’on peut traduire par « Elévation de la consommation d’oxygène après l’exercice ». Un chercheur britannique, Julien Baker, est même allé jusqu’à affirmer que la méthode la plus efficace consiste à réaliser trois fois par semaine six sprints d’une trentaine de secondes entrecoupés de pauses de 4 minutes.
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