Entrainement

Endurance : Dois-je continuer à m’entraîner très lentement ?

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 5 minutes de lecture

Suite à une forte dégradation de mes résultats, j’ai fini par comprendre que cela était dû à un entraînement constamment trop intense, trop dur. J’ai fini par accepter de donner la priorité à l’entraînement en endurance (entre 65 et 80 % tout au plus de mon rythme cardiaque maximum) et à ma grande surprise, car je n’y croyais pas vraiment, j’ai retrouvé rapidement la forme et j’obtiens des résultats satisfaisants en cross, 10 km. Je ne fais plus que de l’endurance et je me demande, puisqu’en m’entraînant si lentement j’ai beaucoup progressé, si en m’entraînant davantage de la même façon, cela me fera encore faire des progrès ? En bref, est-ce qu’en m’entraînant encore plus lentement qu’a l’allure d’endurance traditionnelle ce serait encore mieux ?

Veillez plutôt à bien répartir les trois allures.

Pour que vos bons résultats se maintiennent continuez à faire de l’endurance comme vous le faites maintenant, mais ne faites pas que cela. Faire de l’entraînement en endurance, donc bien plus lent que ce que vous faisiez auparavant, fait généralement progresser dans un premier temps. Mais si vous ne faites plus que cela vous allez finir par stagner, voire même régresser petit à petit. Donc, conservez environ 75 % de la durée globale hebdomadaire en endurance, mais aussi 15 à 20 % en résistance douce (80 à 88-90 % de votre rythme cardiaque maximum) et guère plus de 5 % à des intensités plus fortes (jusqu’à 95 % environ). Ce qui fait l’efficacité d’un entraînement ce n’est pas l’un ou l’autre de ce type d’effort mais la bonne répartition des trois. Ainsi l’on peut perdre de la vitesse parce que l’on s’acharne à faire trop d’entraînement excessivement rapide, et souvent prendre de la vitesse parce que l’on en fait moins, mais en revanche avec davantage d’entraînement très lent en endurance. Vous pouvez faire parfois de l’entraînement encore plus lent que l’endurance (55 à 65 % de votre rythme cardiaque maximum), par exemple au tout début d’une séance ou lors des périodes de fatigue, le lendemain d’une séance de résistance dure, dans les jours suivant une compétition.

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