Entrainement

Comment faire baisser mon rythme cardiaque ?

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 5 minutes de lecture

Je suis à la recherche d’un plan personnalisé car je constate que vos plans sont du domaine de monsieur tout le monde. Je m’explique : âgé de 53 ans je cours 3 fois par semaine durant une heure, uniquement en endurance et avec un cardiofréquencemètre. Et c’est là le problème car je suis en permanence entre 150 et 155 pulsations-minute et si je force un peu ou accélère je me retrouve rapidement à 165-170. J’ai fait tous les examens au niveau sanguin et cœur, y compris un test d’effort et tout va bien. En conséquence j’aimerais bénéficier d’un programme spécifique répondant à mon profil.


Courir moins vite est la clé de votre progression

Ce que vous indiquez n’a rien d’anormal et les différents plans indiqués dans « Jogging International » sont aussi adaptés à votre profil. Si votre rythme cardiaque à l’entraînement est trop rapide par rapport à ce que vous devriez faire (65 à 80 % de votre FCM en endurance et jusqu’à 88 % environ en résistance douce) vous devez tout simplement ralentir. Si vous vous acharnez à courir toujours trop vite par rapport à ce que vous devriez faire cela occasionne une stagnation de votre potentiel, voire une régression. Il n’y a rien de plus décevant que de s’entraîner à une allure toujours trop élevée.
Pour progresser, il faut s’entraîner aux différentes intensités d’effort (endurance, résistance douce, résistance dure), avec une grande majorité d’endurance (ne pas faire que cela bien sûr), l’endurance étant une allure nettement plus lente que ce que l’on a tendance à faire naturellement. À 53 ans il est probable qu’en endurance, votre rythme cardiaque devrait se situer entre 115 et 135 pulsations-minute (et non pas plus de 150). Vous devez donc beaucoup ralentir. Vous allez me dire que ce n’est pas en vous entraînant plus lentement que vous allez progresser. Eh bien si justement, même si ce cela ne vous paraît pas logique. Très souvent c’est en s’entraînant nettement plus lentement que l’on progresse et que l’on prend de la vitesse parce que son potentiel s’est, de façon surprenante, amélioré. on le constate en compétition. Certes il faut aussi conserver une partie d’entraînement plus rapide mais sans jamais aller jusqu’à l’épuisement. Énormément de coureurs bloquent leur progression par un entraînement trop dur.

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