Mâcher des chewing-gum, c’est bon pour le mental ?
Oui… Mais il s’agit de ne pas mâcher n’importe quoi. La bonne pratique en trois points.
Pourquoi ?
Plusieurs études le confirment : le chewing-gum agirait bel et bien sur le mental. D’abord, en diminuant le taux de cortisol, hormone du stress, dont la présence se retrouve en moindre quantité dans la salive des « mâchouilleurs ». Ensuite, parce que sa mastication permet d’accroître l’attention et la vigilance, ce qui a été mesuré sous électroencéphalogramme. Effet immédiat : une amélioration de la réactivité et de la performance globale, surtout avec la menthe, qui apporte un effet boost.
Lesquels ?
Certes, les « sans sucres » (édulcorés aux polyols) ont peu d’effets sur la balance et sur les dents. Revers de la médaille : peu digestes, ils font partie des Fodmaps, ces glucides qui, en arrivant presque intacts au niveau du côlon, peuvent provoquer ballonnements et alternance diarrhée-constipation… Avant le départ d’une épreuve courte, c’est donc un chewing-gum avec sucres qu’il vaut mieux mâcher. Mais, même si un chewing-gum avalé ne colle pas à l’estomac, mieux vaut le mettre à la poubelle avant le départ, même si certains le mastiquent sur 1 ou 2 km !
Combien ?
Globalement, pas plus de 3-4 chewing-gums avec sucres par jour et pas plus de 5-6 sans sucres. Ceci, afin de ne pas remplacer le stress par un trouble de l’articulation de la mâchoire. Et, concernant les gommes à la nicotine, en respectant bien protocole et dosage afin de ne pas remplacer une addiction par une autre.
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