Forme et bien-être

Les courbatures ou la rançon des efforts excessifs

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Une sensation très désagréable d’avoir été roué de coups, l’impression que, peut-être, au niveau des muscles, une véritable lésion s’est produite : telle est la courbature, certainement l’un des maux les plus fréquents chez le coureur à pied néophyte.

Sommaire :
Définition
Prévention et traitements
Traitement

La courbature survient la plupart du temps après un effort physique inhabituel. Celui qui débute par un jogging de 5 kilomètres alors qu’il n’a jamais réellement couru doit s’attendre à ressentir, le lendemain ou le surlendemain et même peut-être avant, des douleurs musculaires plus ou moins tenaces. Ces courbatures touchent plus particulièrement les membres inférieurs.
Nombreux sont les experts qui font de l’acide lactique (1) le principal responsable des courbatures (voir acide lactique et tensions musculaires) et autres douleurs musculaires (contracture, crampe).
Certaines constatations permettent de penser que l’amalgame acide lactique-douleur musculaire n’est pas directement fondé. Par exemple, les courbatures étant ressenties au plus tôt 12 heures après un effort physique il est difficile que cet acide puisse en être responsable dans la mesure où il a retrouvé son taux normal 15 à 30 minutes après le terme de l’exercice. On a remarqué également que des sujets atteints d’une maladie particulière avec impossibilité de fabriquer de l’acide lactique ressentent de vives douleurs dès qu’ils mobilisent leurs muscles.
Il paraît donc peu probable que l’on puisse l’impliquer comme responsable n° 1 de la raideur musculaire. Il paraît plus vraisemblable qu’un changement radical d’activité (sédentaire qui devient “ fou d’action ”, jogger qui se lance dans une longue sortie) provoque un gonflement du muscle par passage d’une partie du liquide sanguin sans les globules rouges dans les espaces avoisinants. L’enveloppe fibreuse du muscle étant peu extensible, la pression interne augmente, comprimant les fibres qui se contractent plus difficilement. Chez les personnes entraînées, les vaisseaux sanguins sont hyperadaptés et récupèrent en permanence les liquides qui s’échappent. Par contre chez les sportifs occasionnels ce système de pompage est beaucoup moins efficace.

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