Courez moins de risques, soyez souple !
Vous avez du mal à toucher vos orteils sans plier les genoux et peu vous importe ? Sans être indispensable à la performance, être souple aide à repousser le chrono et surtout à éviter bien des bobos. Plus de souplesse = de vrais bénéfices sportifs
On naît plus ou moins souple… et on le reste plus ou moins. Question de génétique mais aussi d’entretien car si on ne fait rien, la souplesse diminue inéluctablement au fil des années. Si certains coureurs son raides et performent, la souplesse bien gérée est pourtant un atout. D’abord pour vos articulations dont vous optimisez la longévité car les contraintes mécaniques, mieux réparties sur toutes les articulations sont alors moins traumatisantes. Gagner en souplesse entretient leur tonicité, celle des tendons et des muscles et permet aussi de développer une amplitude de mouvements au dessus de la norme sans craindre de blessure comme par exemple lors d’un départ en sprint… ou de glissade intempestive. Enfin, bonus chrono, ce gain en amplitude permet au muscle de garder toute son énergie pour performer au lieu d’en perdre une partie à lutter contre la raideur articulaire… Pour entretenir votre souplesse : 2 exercices faciles
Si parallèlement à la course vous pratiquez régulièrement taekwondo ou danse, de fait vous entretenez votre souplesse sans y penser. Sinon, vous avez intérêt à y penser avant de voir s’installer raideurs articulaires et tendineuses, notamment au niveau des quadriceps et muscles jambiers, engendrant douleurs de la rotule et contraintes mécaniques sur la colonne. Inutile d’en faire des tonnes. En marge de vos étirements post séances (pour retrouver la même longueur musculaire qu’avant la course, pas pour assouplir les articulations) et si vous manquez de temps pour faire une vraie séance de stretching/sem, vous pouvez réaliser ces exercices de 3min chacun 3 fois par semaine : dos au sol, jambes verticales contre un mur, pieds flexes, bras dans l’axe du corps, tenir la position sur l’inspiration, tendre les bras en arrière de la tête sur l’expiration.
à 4 pattes, mains et genoux éloignés, s’asseoir sur les talons puis allongé sur le ventre, faire talon-fesses en maintenant la position 30’’et les genoux serrés.
Pour retrouver de la souplesse : 2 méthodes de choc
Si des raideurs articulaires sont déjà installées, vous allez devoir non plus entretenir mais restaurer votre souplesse. Et dans ce registre, rien de tel que de vraies séances de stretching ou de yoga. Impérativement menées sous la houlette d’un coach pour procéder crescendo, sans vous blesser et sans non plus basculer dans un excès de souplesse pouvant être délétère en course. Et ne croyez pas qu’il faille être souple pour faire du yoga : c’est justement une discipline que l’on pratique pour le devenir, pas parce qu’on l’est déjà ! Et à tout âge, elle permet d’améliorer non seulement la souplesse articulaire mais aussi la tonicité musculaire et la capacité d’équilibre (proprioception).Trop de souplesse : attention !
La souplesse est un atout en course si elle reste cohérente. Ainsi, pas question de rendre hyperlaxe un coureur assez raide mais aguerri au risque d’augmenter son risque de blessures en fragilisant ainsi sa structure tendineuse et au risque d’affaiblir la puissance de sa détente. Pas question non plus d’accentuer la souplesse des coureurs (et surtout des coureuses, physiologiquement hyperlaxes) souffrant d’entorses à répétition, ce qui ne ferait qu’aggraver le risque. La bonne souplesse du coureur dépend toujours de sa morphotypologie.
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