Progression : Existe t-il des produits, des «trucs» pour améliorer ses performances ?
Une question simple, voire simpliste, mais pourquoi pas ? Existe-t-il des moyens, des produits (en dehors du dopage bien sûr), ou des «trucs », des méthodes auxquels on ne pense pas forcément pour améliorer ses performances lors d’une compétition ?
Des produits non, des «trucs » oui !
Des produits non, mais des « trucs » oui ! Disons plutôt des astuces, ou plutôt des façons de s’y prendre que très peu de coureurs utilisent soit parce qu’ils les ignorent, soit, surtout, parce qu’elles leur paraissent totalement contraires à ce qui leur paraît logique. Tellement peu logiques au premier abord que l’on ose rarement les évoquer.
Et pourtant :
1. Partir un peu moins vite que sa moyenne possible. Cela est valable pour toutes les distances, même nettement moins inférieures à 10 km. Compte- tenu que le stress fait secréter des hormones qui nous rendent euphoriques et font moins ressentir l’intensité au début de l’effort, il faut vraiment se brider, se calmer et ne pas se laisser influencer par l’ambiance pour partir comme il convient.
2. Mouiller (s’il fait plus de… disons 22°) la chevelure totalement, le débardeur devant et derrière, le short, juste avant le départ (au moyen d’une petite bouteille). Ainsi, tant que vous resterez mouillé (au moins 3 km) vous aurez un fameux avantage par rapport à ceux qui ne le font pas. Renouvelez l’humidification des vêtements et de la chevelure en cours d’épreuve.
3. Là, il s’agit d’un super-truc ( !) , même s’il sera peut-être difficile de vous convaincre. Et pourtant quelle efficacité pour tous ceux qui valent, selon la distance, plus de 37 mn sur 10 km, plus de 1 h 15 sur 21,100 km, et plus de 2 h 30 au marathon, donc évidemment la très grande majorité. A tous les ravitaillements sans exception (y compris au premier) arrêtez-vous pour boire. Buvez immobile, votre verre en 7 à 8 gorgées en expirant bien entre chaque. Mais surtout (surtout) pendant les 45 secondes que cela vous demandera, concentrez-vous pour une détente, une relaxation, la plus profonde possible. Faites abstraction de l’environnement (fermez les yeux, ce sera plus facile), relaxez-vous, faites le vide. Avec un peu d’entraînement vous pouvez en arriver à faire disparaître la plus grande partie de la fatigue qui est en vous et repartir (sans précipitation) comme neuf ! Vous ferez, grâce à ces pauses relaxantes (on peut toujours s’habituer à se relâcher davantage), un meilleur temps final. A noter qu’ainsi ce que vous aurez bu se digèrera bien plus facilement. Lorsqu’il n’est pas nécessaire de boire (si l’effort total ne dépasse pas 50 mn) faites tout de même cette pause de relaxation.
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