les marins du « SOMME » récidivent à Luxor
Trois semaines après le marathon de Dubaï, le BCR Somme avec son état-major embarqué, l’EMIA Alindien fait escale à Port-Safaga, en Egypte. Une aubaine pour visiter la mythique Louxor, ville chargée d’histoire…et surtout courir un nouveau marathon. Récit de l’intérieur….
« Notre métier de marins nous emmène à naviguer sur toutes les mers du monde. A bord du BCR Somme, sur l’océan indien (se limitant à l’est par la mer rouge et à l’ouest jusqu’aux cotes des Philippines). Du 11 au 15 février, c’est à Port-Safaga que nous avons mis pieds à terre. Cette année, le 17ème marathon international d’Égypte avait lieu le 12 février, à Louxor. Difficile d’y résister… », commente David Gente.
Au programme de cette journée, plusieurs épreuves : Le marathon de Luxor, avec l’originalité de pouvoir se lancer sur la distance en roller, Le Luxor-run, un 22,289 KMS et le Ramses Run, un 12,339 KMS
« L’idée de faire l’une de ses courses à Louxor nous a complément emballé car nous avions l’occasion de courir au milieu d’un site historique figurant parmi les plus visités au monde. Sport et tourisme !! »
Les différentes épreuves proposées par l’organisation sont idéales car elles laissent le choix des distances. « Dominique et Thomas sont assez fondus pour enchaîner un autre 42kms, trois semaines seulement après celui de Dubaï. Une période passée principalement en mer, ce qui rend complexe la préparation en vue d’une course aussi difficile. Les autres marins s’alignent sur le 22 et le 12. »
Le départ de la course est à 7h00 au pied du temple de la reine Hatshepsout, un endroit magnifique. Vénézuéliens, Allemands, Français, Italiens, Américains, Japonais …sont sur la ligne de départ. La participation française est principalement composée des marins du BCR Somme et de l’état-major Alindien. Les nombreuses nationalités différentes inscrites pour ce marathon international représentent en réalité peu de participants (moins de 300 sur l’ensemble des courses). La température à 7h00 est idéale (20°) mais elle grimpe vite et avoisine les 30° après les deux heures de course. Les parcours sont selon les différentes distances, une série variable de boucles de 10kms, avec un départ et une arrivée à Deir El Bahari au pied de la falaise qui domine le temple de la reine Hatshepsout.
Le parcours est balisé, mais la circulation routière n’est toutefois pas interdite. Il faut seulement ne pas oublier de regarder derrière soi avant de traverser la route. Le public local, comme les touristes, n’hésitent pas à encourager, quelques enfants réclameront même un ou deux dinars. Certains y verront du charme, d’autres penseront être aux limites du respect des conditions de sécurité. Peu importe, cela ne gâche pas la beauté d’un site millénaire.
Difficile cependant de rester sur une note très positive pour cette 17ème édition du marathon annoncé
comme international. Quel dommage que l’organisation de la course ne soit pas à la hauteur de l’événement, car dans un pareil cadre à la magie inégalée, tous les éléments sont réunis pour en faire une course mythique.
« Malheureusement la liste des reproches est assez longues, » conclut David.
« 1 – un marathon, labellisé AIMS, qui en réalité fait 40 kms et un 22,289 qui mesurent 21,400kms (un concurrent américain a même fait demi-tour pour boucler ses 42kms)
2 – un parcours balisé mais qui demeure ouvert à la circulation (attention aux voitures et aux bus de touristes.)
3- une inscription à 60€, quelle que soit la course (qui plus est payable par virement bancaire international uniquement)
4- des ravitaillements inexistants pour les derniers concurrents du marathon
5- une arrivée avec un accueil déplorable pour les marathon-men qui sont au-dessus de 3h30 (gaz d’échappement des bus, pas de masseur, manque de public à l’arrivée après une précoce cérémonie de remise de médailles organisée vers 10h30). »
Les participants gardent cependant un bon souvenir de cette course mythique en Egypte. « Mais si un ‘’l’esprit trail’’ est nécessaire pour apprécier pleinement cette épreuve dans de telles conditions de rusticité !! Mais ce fut une superbe occasion pour apprécier l’Egypte antique. »
Les résultats des Marins
Marathon (au scratch homme):
– 13ème en 3h45’12’’ : Dominique Croissant
– 14ème en 3h45’13’’ : Thomas Plancher
Marathon roller
– 5ème en 2h04’42’’ : Roland Le Goff
Luxor-run 22,289kms (au scratch homme)
– 3ème en 1h24’49’’ : David Gentet
– 9ème en 1h37’04’’ : Nicolas Lotenberg
– 10ème en 1h39’42’’ : Sébastien Rouxel
– 11ème en 1h39’51’’ : Michael Hemery
– 15ème en 1h46’22’’ : Benjamin Beaufils
– 31ème en 1h59’07’’ : Regis Vincent
– 32ème en 1h59’37’’ : Alexandre Marcoult
– 34ème en 2h01’42’’ : Simon Bayrou
– 48ème en 2h14’57’’ : Guillaume Riquet
– 52ème en 2h20’56’’ : Baudouin Libersat
Luxor-run 22,289kms (au scratch femme)
– 13ème en 2h14’53’’ : Laurence Vasseur
Ramses Run 12,336kms (scratch homme)
– 19ème en 1h07’47’’ : Guillaume Campos
– 21ème en 1h08’57’’ : Jean-Jacques Petit
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