Altitude : Suis-je moins performant à 1 400 m ?
Je m’entraîne régulièrement dans le Cantal aux environs de 1 400 mètres d’altitude. Ayant bien sûr l’occasion de m’entraîner plus bas en plaine, j’ai constaté que je pouvais alors courir plus vite et sans plus de difficultés. Est-ce que cette altitude de 1 400 mètres joue sur les différentes allures d’entraînement (séance au seuil, séance V.M.A…) et si oui de quelle façon puis-je en tenir compte ?
Il suffit de vous régler sur vos fréquences cardiaques
Il est tout à fait normal d’être moins performant à 1 400 mètres d’altitude qu’en plaine en raison d’un apport moindre d’oxygène. Ce handicap commence, faiblement, aux environs de 800 mètres d’altitude et augmente, non pas de façon régulière, mais selon une courbe exponentielle. C’est-à-dire que la perte de capacité est, par exemple, beaucoup plus grande de 1 100 mètres à 1 400 mètres qu’entre 800 mètres et 1 100 mètres.
Il est évident que si vous vous efforcez de vous entraîner aussi vite à 1 400 mètres qu’à moins de 800 mètres vous allez très vite vous épuiser, rentrer dans le surentraînement et régresser. Il y a un moyen très simple de ne pas faire d’erreurs d’entraînement malgré les différences d’altitude, c’est de régler vos entraînements sur votre fréquence cardiaque. Là vous êtes sûr de ne pas vous tromper quelles que soient les conditions d’entraînement : altitude, dénivellations, température, vent. S’entraîner selon sa V.M.A. est un piège si les conditions ne sont pas exactement les mêmes que le jour où l’on a fait le test de V.M.A. A votre altitude, entraînez-vous donc en fonction de votre fréquence cardiaque, c’est beaucoup plus simple et plus juste
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