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Courir et manger sain : les clés pour rester jeune !

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 2 minutes de lecture

Certes, l’éternelle jeunesse n’existe pas, les aliments miracles, non plus. Mais pour vivre en bonne santé durablement et se préserver des effets du temps, certains aliments sont à privilégier et d’autres à bannir. Explications.

Courir et manger sain : les clés pour rester jeune | Photo Vincent Lyky

Certains aliments sont excellents pour la santé. D’autres, au contraire, sont nocifs. Pour rester en forme, il faut donc commencer par éviter ces toxiques clairement identifiés :

  • L’alcool. C’est l’un des principaux facteurs d’usure précoce de l’organisme et de morbimortalité (maladies et décès).

  • L’excès de sel. En général, pas besoin d’en rajouter ! Des études commencent à montrer que l’excès de sel est un facteur pourvoyeur de problèmes cardio-vasculaires.

  • L’excès de gras. Avec en tête de gondole au rayon des nuisibles : chips, fritures de toutes sortes, beignets, friands, feuilletés, charcuteries, sauces… On pourrait écrire un livre sur les graisses cachées, hydrogénées, trafiquées et consorts.

  • L’excès de sucres. Le diabète est aujourd’hui la première pandémie (épidémie mondiale) non infectieuse dans l’histoire de l’humanité. L’excès de sucres est d’autant plus mauvais qu’il cache souvent un gros excès de graisses cachées (dans les friandises, pâtisseries, glaces, viennoiseries…).

  • Les boissons sucrées lorsqu’elles sont consommées en excès, c’est-à-dire de manière répétées et en quantités régulièrement importantes, quasiment à la place de l’eau. Elles sont souvent très caloriques et entraînent une augmentation rapide de la glycémie (taux de sucre dans le sang), laquelle favorisera la sécrétion d’insuline, qui elle-même facilitera le stockage des graisses et donnera envie de consommer à nouveau du sucre par l’hypoglycémie qu’elle induit. Un cercle vicieux. Même peu caloriques, ces boissons contribuent à entretenir le goût pour le sucré et agissent comme un leurre pour le cerveau.

Le choix des aliments influe sur la longévité, mais également – et surtout, semble-t-il – leur quantité. Plusieurs études étayent l’idée selon laquelle une alimentation hypocalorique – à condition d’être diversifiée et de satisfaire au cahier des charges en matière de micronutriments, vitamines, fibres et minéraux – serait favorable à un allongement significatif de l’espérance de vie.

Une assiette équilibrée mais dont on diviserait le contenu par deux pourrait être une piste pour rester “jeune”. Lutter contre le poids des années semble passer par lutter contre le poids tout court. Pas fun, mais apparemment efficace.

Respecter les règles alimentaires de base

Le PNNS (Programme National Nutrition Santé) se propose d’établir quelques règles alimentaires de base pour favoriser un état biologique censé être protecteur, en couvrant les besoins de l’organisme en macro et micro-nutriments et en diminuant les facteurs de risques biologiques (glycémie, mauvais cholestérol, triglycérides).

Schématiquement, le PNNS suggère de manger cinq fruits et légumes par jour (sans toutefois préciser dans quelles proportions), une part de protéines, trois produits laitiers et des féculents à chaque repas. Il recommande également de diminuer le sel, le gras et l’alcool et de favoriser l’activité physique. Des conseils qui ont le mérite d’exister mais qui ne sont pas toujours clairs et précis. Peut-être faut-il y voir le simple reflet de la réalité, à savoir qu’on ne peut édicter des règles alimentaires valables pour tout le monde, qu’il faut parfois composer avec des critères culturels, ethniques, familiaux, de convivialité, d’habitudes, hédoniques, individuels… qui eux aussi peuvent permettre de rester jeune.

A privilégier dans votre assiette

  • Les céréales complètes et les légumes secs, qui apportent de la bonne énergie avec un index glycémique bas, du fer et des protéines.
  • Les fruits frais et les légumes “verts” de saison pour les vitamines et les fibres. Notamment les agrumes qui alcalinisent le milieu sanguin souvent rendu trop acide par le stress et les aliments raffinés, les bananes (vitamine B, magnésium, potassium) et les fruits rouges (antioxydants, protecteurs des vaisseaux capillaires).
  • L’eau, seul vrai “nettoyant” du corps.
  • Les œufs en quantité raisonnable (deux œufs deux fois par semaine) : des protéines de grande qualité, des vitamines A et B et de la lécithine, un phospholipide, très bon reconstituant membranaire.
  • Les poissons et les fruits de mer (aliments consommés par les habitants d’Okinawa, au Japon, où le nombre de centenaires par habitant est quasiment deux fois plus élevé qu’en France) : des protéines peu caloriques contenant des oméga-3, de la lysine, précurseur de la dopamine, et des oligoéléments.
  • Les yaourts aux ferments lactiques qui apportent des protéines, du calcium et ont une action protectrice immunitaire sur la flore intestinale.
  • Les huiles de colza et de noix avec leurs acides gras polyinsaturés, protecteurs du cœur et du cerveau.
  • Les noix, les amandes et les noisettes, riches en oméga-3, en vitamines B9 et E, excellentes pour le renouvellement cellulaire.
  • Le ginseng, adaptogène au stress qui permet de résister à la fatigue.
  • Le thé et le vin rouge – à boire en quantités quasi homéopathiques – qui sont des antioxydants naturels.
  • Le chocolat noir, riche en magnésium.

Cette liste n’est évidemment pas exhaustive…

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