Carmen Oliveras : une coureuse de Haut niveau sur « La Parisienne »
Carmen Oliveras qui pratique le cross à haut niveau, est arrivée 4ème en 22 minutes à « La Parisienne » dimanche dernier.
Age : 39 ans
Taille : 1.62m, Poids : 48 kg
Palmarès :
2010 : 4ème à la Parisienne en 22.00’
2003 et 2007 : 1ère à la Parisienne
2006 : Membre de l’Equipe de France sur marathon, champion d’Europe à Gotebörg (25ème)
2002 : Championne de France de 3000m Indoor.
Votre objectif à « La Parisienne » ?
Me tester ! J’ai eu une blessure lourde en 2008 (greffe du tendon) et je voulais réussir à suivre les meilleures. Recoller au haut niveau était essentiel.
Objectif atteint ?
Oui, malgré des doutes et un stress immense qui s’étaient installés.
Comment s’est déroulée votre course ?
Un groupe s’est détaché dès le premier kilomètre et j’ai décidé de ne pas le lâcher. Au 2ème kilomètre, Christelle Daunay (ndlr : 20.42’) s’est échappée avec deux autres concurrentes. J’ai essayé de les suivre mais aujourd’hui, elles étaient un peu trop rapides pour moi.
A quoi pensez-vous à ce moment là ?
A me battre contre moi-même ! Et à donner le meilleur. Pas le temps de regarder les monuments : l’esprit de compétition est en moi. Je n’avais qu’une idée : aller le plus vite possible et tenir.
« La Parisienne » est-elle une course différente des autres ?
Oui, l’ambiance est très chaleureuse et c’est appréciable de courir entre femmes. Plus qu’ailleurs, le public est particulièrement reconnaissant. Chaque année il se souvient de mes performances et me soutient énormément.
Qu’avez-vous fait le lendemain de « La Parisienne » ?
Un footing de récup de 45mn. Et une séance de 8x200m le surlendemain.
Votre entraînement pour préparer un 6 km?
J’ai repris l’entraînement de façon régulière depuis 6 mois avec Jean de Latour, mon mari et coach à la fois. A raison de 6 à 7 entraînements par semaine à l’étang de La Minière (Yvelines), un cadre magnifique, ce qui est appréciable quand on court beaucoup. Il y a du plat et des côtes, l’idéal pour la préparation. Jean ne mesure pas mes entraînements en kilomètres mais en nombre de sorties. Il me fait simplement travailler les allures. Cette année, il a axé mon entraînement sur la reprise du cycle VMA.
Des nouveaux objectifs d’entraînements après « La Parisienne » ?
Oui, faire jusqu’à 9 sorties par semaine.
Depuis quand courez-vous ?
Depuis que je suis en 6ème ! Un professeur d’EPS a remarqué que j’avais des prédispositions pour la course : je gagnais tous mes cross ! Et il y a dix ans, j’ai rencontré Jean qui m’a permis d’accéder au haut niveau.
Est-ce que l’âge est un problème ?
Un peu, dans le sens où on supporte moins les changements d’allure.
Et le fait d’être maman ?
Au contraire ! Je n’ai jamais été aussi forte qu’en 2001, après mon accouchement ! Ce doit être lié au repos d’un an ou à mon taux de globules rouges alors plus élevés !
Que vous apporte le sport ?
Une reconnaissance que je n’ai pas socialement. On peut dire que je vis de ma passion et c’est fantastique.
Vos prochains défis ?
La qualification aux championnats d’Europe de Cross en décembre prochain.
Auteur : Anne-Charlotte Laugier
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