3 320 kilomètres en courant
Depuis le 6 juin dernier, Patrick Malandain tente de rejoindre la mer Noire en courant.
A 48 ans, Patrick Malandain, habitant de Montivilliers, a décidé d’effectuer en courant la route séparant LE HAVRE/MONTIVILLIERS d’ISTANBUL en TURQUIE. Une aventure qui devrait durer 55 jours, à la moyenne de 60 km au quotidien, sans un seul jour de repos.
Au programme 9 frontières avec les traversées de la France, l’Allemagne, la République Tchèque, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et enfin la Turquie et ainsi faire des côtes de la Manche et celles de la Mer Noire des côtes jumelles. Arrivée prévue : le 31 juillet après 3300 km d’effort quotidien.
Les premières informations sont bonnes : après 5 jours d’effort tout va bien…
Il a effectué 65 km samedi 6 juin, 62 km dimanche 7 juin , 59 km lundi 8 juin, 57 km mardi 9 juin et 65 km mercredi 10 juin. Il dormira ce soir en ce jeudi 11 juin à Bourg et Comin, dans l’Aisne, près de Soisson.
Les conditions météo sont assez difficiles depuis le début de ce périple. Il a rencontré tous les jours du vent de face, de la pluie et même des orages… mais s’accroche à une allure de 8,1 km/heure. « Les conditions sont exécrables mais ça devrait s’améliorer dans les prochains jours ; du moins je l’espère » confie t-il.
Traverser les villes n’est pas non plus l’idéal : il doit régulièrement ralentir son élan pour se repérer, faire attention en traversant les routes, les chemins de fer…
Le matin, il commence à courir entre 7h30 et 8h après avoir avalé un petit déj’ copieux : kiwi, riz au lait, fruits secs et tartine de pain-confiture.
Il court, en moyenne, 8 h par jour. L’alimentation en course est primordiale : il mange régulièrement des barres céréalières, des compotes et boit 2-3 gorgées d’eau tous les kilomètres. Cela permet d’hydrater les muscles et d’éviter les courbatures.
Il prend aussi le temps, à mi-parcours (environ au 30ème km), de se restaurer correctement et s’arrête une demi-heure pour manger des féculents (pâtes, jambon), des bananes et du chocolat. Les massages sont aussi les bienvenus : dès que le besoin s’en fait sentir, il s’arrête 5-10 minutes pour se faire masser par Fabienne, son épouse.
Musculairement, tout va bien pour l’instant même « si ça commence déjà à tirer au niveau des mollets et des cuisses ; les douleurs sont déjà là » dit-il en rigolant.
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