Le vaccin antigrippe, on court ou pas ?
Pour le coureur, chaque année, la question se pose : pour ou contre le vaccin antigrippe quand on est runner…
> Recommandé pour les vétérans et cardiaques
Les plus de 60 ans et/ou souffrant d’une pathologie cardiaque ou respiratoire ont tout intérêt à se faire vacciner car davantage susceptibles de développer des complications face à l’attaque du virus. Chez le coureur lambda de 40 ans, la réponse n’est pas aussi tranchée. Mais si le vaccin, peut « casser » pendant 3-4 jours, il permet aussi de limiter les risques de transmission ou d’atténuer les symptômes de la grippe. Et d’éviter les longs arrêts sportifs qui font tant rager…
> Après la vaccination, des précautions
Il ne faut pas courir les 5 à 7 jours suivant l’injection car il s’ensuit une réaction inflammatoire pouvant être dangereuse sur le plan cardiaque (myocardie). Surtout si à la suite de la vaccination, on fait une petite réaction virale (grippe à minima). Si on se sent bien, on peut reprendre les sorties au bout de 4 jours, mais uniquement en endurance fondamentale, en trottinant les 3 jours suivants pour boucler sans risque la semaine post-vaccination.
> Anti-vaccin, il faut prévenir autrement
Contre les attaques virales, hors vaccination, il est impératif de booster ses défenses immunitaires via une cure de vitamine D, de vitamine C, en mangeant suffisamment de fruits et de légumes…. Intéressantes aussi en préventif, la cure d’extraits de pépins de pamplemousse (20 gouttes tous les matins) ou la cure mixte de granions or/cuivre/argent pendant 1 mois. En parler à son médecin. Et ne pas oublier qu’activer une bonne récupération après ses séances, c’est aussi prévenir !
> Jogging + grippe : on ne court pas !
Par une pratique régulière et une bonne hygiène alimentaire, le runner est mieux protégé contre le virus qu’un sédentaire. Mais, pas à 100%. Et pour lui, aussi, attraper la grippe, reviendra à passer 4 à 5 jours au fond de son lit à 39°C. Avec interdiction de courir tant que les symptômes (fièvre, courbatures, frissons) n’ont pas disparus car sous l’effet de l’effort, le virus risque de migrer dans le muscle cardiaque et provoquer troubles du rythme, voire arrêt cardiaque. Et qu’on se le dise : suer ne permet en aucun cas d’éliminer le virus !
MQ
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