10 mauvaises excuses pour ne pas y aller !
Trop chaud, trop froid, trop fatigué… en voilà des mauvaises raisons pour ne pas aller courir. Nous avons répertorié les plus courantes et les avons réfutées une par une. Maintenant, il va falloir en trouver d’autres.
1. « Je n’ai pas le temps »
Avec les fêtes de fin d’années, les cadeaux à trouver, les plats à cuisiner, l’excuse peut paraitre tentante mais NON ! Comme la plupart des Français, vous passez plus de trois heures par jour devant la télévision alors que vous auriez largement le temps d’aller courir, de vous changer, de vous doucher, de vous recoiffer et même de vous faire un petit massage !
Vous êtes débordé en sortant du travail ? Organisez-vous pour courir au moins une demi-heure le mercredi à l’heure du déjeuner dans un parc ou un stade proche de votre lieu de travail puis profitez du week-end pour vous entraîner davantage.
2. « Je suis fatigué après le boulot »
À moins d’exercer un travail très physique, il s’agit le plus souvent d’une fatigue nerveuse. Accordez-vous une petite collation suivie d’une pause détente sans télé, sinon, vous n’allez plus jamais repartir. Allongez-vous une vingtaine de minutes dans un endroit calme. Fermez les yeux, respirez lentement par le ventre et faites le vide dans votre tête. Pensez à un lieu de vacances que vous aimez particulièrement et laissez votre imagination travailler. Ouvrez les yeux, étirez-vous et levez-vous en douceur. Vous devriez avoir retrouvé la pêche pour aller courir.
Et puis… ca tombe bien, les vacances arrivennnnt! Pas d’excuse !
3. « Au bout de 5 minutes, je n’ai plus de souffle »
Si votre essoufflement ne relève pas d’un problème de santé, il est certainement dû à un mauvais rythme de course ou au froid qu’il fait. Commencez par marcher puis courez lentement afin d’adopter une foulée adaptée à votre rythme cardiaque.
L’erreur commune : démarrer en trombe pour s’arrêter net, à bout de souffle, dix minutes après. La notion de progression est une règle sportive fondamentale. Pour vous aider, utilisez un cardiofréquencemètre qui vous rappellera à l’ordre si vous courez trop vite.
4. « J’ai toujours des points de côté »
L’apparition d’un point de côté révèle que votre respiration n’est pas adaptée à votre effort. Pour vous en débarrasser, arrêtez de courir quelques minutes et marchez en soufflant et en relevant la tête. Expirer à fond pour vider l’air des poumons.Recommencez jusqu’à ce que le point de côté disparaisse. Reprenez votre course en vous concentrant sur votre respiration et sans forcer la foulée. Si vous souffrez souvent de points de côté, apprenez à bien expirer et ne courez pas au-delà de vos forces.
5. « Je vais avoir des courbatures »
Quand on fait du sport, les courbatures, c’est normal. Cela veut dire que les muscles ont travaillé et qu’ils ont été un peu surpris. Eh oui, d’habitude, vous ne leur en demandiez pas tant ! Mais avec un entraînement adapté et régulier suivi de quelques étirements, tout devrait rentrer dans l’ordre. Pour prévenir les courbatures, buvez beaucoup d’eau et n’hésitez pas à prendre des bains chauds ou à faire des saunas après la course… les muscles adorent la chaleur !
6. « Je n’ai pas besoin de me muscler »
Avant de vous transformer en M. ou Mme Muscle, il va y avoir de la marge. À moins de courir tous les jours en montée avec un sac à dos rempli de cailloux, vous n’allez pas vous retrouver avec des jambes de footballeur ou une carrure de déménageur. La course à pied, sport d’endurance par excellence, affine et tonifie les membres inférieurs (cuisses et fesses). Quant au haut du corps, idem, aucun risque de vous retrouver avec des épaules de nageur.
7. « Je suis trop lourd »
Forcément, après les bons petits plats des fêtes et les repas copieux qui vous avalés depuis le début de l’hiver… la balance affiche rouge !
Certes, la course à pied est en effet déconseillée aux personnes en surpoids et obèses pour des questions de santé. Pour savoir si vous êtes vraiment trop lourd, calculez votre Indice de Masse Corporelle (IMC). Il suffit de diviser votre poids par votre taille au carré. Par exemple, une femme pèse 58 kg et mesure 1 m 65. Divisez 58 par 1,65 x 1,65, soit 58 : 2.7225 = 21.3. Entre 18,5 et 25, vous avez un poids normal, de 25 à 30, vous êtes en surpoids et au-delà de 30, vous souffrez d’obésité. Mais rien ne vous empêche de commencer par des sports portés comme le vélo ou la natation pour perdre quelques kilos avant de vous mettre au jogging.
8. « Je n’ai plus l’âge »
Évidemment, au-delà de 25 ans, si vous cherchez à devenir pro, il est peut-être trop tard…. Mais si vous voulez courir pour entretenir votre forme, vous ne serez jamais trop âgé. Respectez seulement vos capacités physiques et votre rythme de course. De nombreux « seniors » commencent ou continuent à courir avec bonheur sans pour autant viser la performance mais plutôt une ou deux sorties par semaine et des courses de temps en temps. Pensez néanmoins à consulter votre médecin pour un bilan de santé, notamment si avez plus de 35 ans et que vous n’avez pas fait de sport depuis longtemps.
9. « Je n’avance pas »
Le jogging est davantage un sport d’endurance, pas de vitesse. Alors, inutile de s’agiter dans tous les sens. Avec un bon plan d’entraînement et de la régularité, vous devriez améliorer votre foulée. Pour débuter, alternez cinq minutes de marche et cinq minutes de course. Progressivement, augmentez la fréquence de course pour ne plus marcher du tout. Soyez patient, au bout de quelques semaines, vous devriez éprouver de bonnes sensations et courir avec plaisir.
10. « Je suis nul en sport »
C’est sûrement ce qu’on vous a fait croire quand vous étiez petit. Depuis, vous n’en démordez pas. C’est l’occasion de vous prouver le contraire. Et le jogging, par sa simplicité, est particulièrement indiqué. Tous les critères sont là pour débuter en sécurité : vous pouvez courir à votre rythme, sur la distance qui vous convient, le temps que vous souhaitez, dans le cadre de votre choix, seul ou accompagné. Facile non ?
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