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Paris-Versailles : l’heure du grand retour !

Par Simon CHRETIEN , le 21 septembre 2022 - 2 minutes de lecture
Paris-Versailles

Après deux années d’annulation, Paris-Versailles, la Grande Classique, fait son retour. Ce dimanche 25 septembre, 25 000 coureurs sont attendus au pied de la tour Eiffel pour parcourir les 16.2 km qui les entraînent jusqu’au château de Versailles.

Cette 43ème édition se sera fait sacrément attendre. L’évènement avait été annulé en 2020 pour cause de Covid et non organisée en 2021 en raison de l’incertitude de la situation qui régnait encore à cette époque. Après deux longues années d’attente pour les organisateurs et surtout pour les coureurs, Paris-Versailles revient donc ce dimanche 25 septembre.

Paris-Versailles : une tradition

Course mythique, classique des classiques, Paris-Versailles est un peu la Madeleine de Proust du coureur. Une épreuve qui se dispute d’années en années, à tous les âges et qui ne change pas. « Nous proposons la même expérience à chaque édition, et c’est ce qui plaît. Les coureurs retrouvent le même goût, la même saveur, 20 ans après », explique Hubert Guériau, chargé de communication de l’épreuve organisée par Paris-Versailles Association. La Classique est un immanquable pour beaucoup de coureurs. Une épreuve qui attire par son profil, sa renommée mais aussi son prix très abordable (dernier tarif à 38€), qui fait d’elle une course « bon marché ». Une véritable tradition qui attire principalement les coureurs franciliens qui compose 85% du peloton de départ.

Un parcours relevé !

Paris-Versailles côtes des Gardes
La côte des Gardes est le juge de paix du Paris-Versailles.

Ce qui ne change pas non plus, c’est son parcours. Toujours le même depuis ses débuts, en 1976, avec ses départs par vagues au pied de la tour Eiffel sur le quai Jacques-Chirac. Les coureurs descendent vers Issy-les-Moulineaux en longeant les quais de Seine. Un peu avant la mi-course, au km 6, ils birfurquent alors sur leur gauche pour s’attaquer à la très attendues et tant redoutées côte des Gardes. Depuis les quais de Seine jusqu’à l’Observatoire de Meudon, cette portion d’environ 2km avec une pente moyenne de 7% comportent certains passages à 12%. Elle est considérée comme le véritable juge de paix de l’épreuve.

Au même titre que l’Alpe d’Huez et le Mont Ventoux, la côte des Gardes est une ascension mythique. De celle que l’on
craint, dont on se fait une montagne ! Avec une pente moyenne de 7 % pendant 2 kms, elle est souvent le passage
décisif dans la quête de la victoire. Pour tous les autres participants, l’ascension est un moment privilégié où chacun se retrouve face à son courage et rassemble ses forces pour basculer au mieux sur la deuxième partie de la course.

Paris-Versailles Association

Et pourtant, au bout, il reste encore toute la seconde moitié du parcours à réaliser. Après un passage très bucolique dans la forêt de Meudon puis à travers la commune de Vilizy, les concurrents découvrent une nouvelle difficulté : la côte du cimetière de Viroflay. 300 mètres de montée, qui peuvent faire très mal. L’arrivée est située sur l’avenue de Paris, en léger faux-plat. Elle mène vers le château de Versailles, que les coureurs peuvent admirer en toile de fond !

Il est toujours possible de s’inscrire jusqu’à la veille du départ.