Motivations, budgets, mode de pratique : à quoi ressemblent les coureurs réguliers en 2025 ?
L’application de coaching RunMotion vient de dévoiler l’édition 2025 de son baromètre du running. L’occasion de dresser un panorama de la pratique des coureurs réguliers, c’est-à-dire ceux qui courent au moins deux fois par semaine. Les grandes tendances, dans le détail.
Initié depuis 2020 par RunMotion Coach, la plateforme de coaching fondée par Guillaume et Romain Adam, le baromètre du running livre chaque année les contours et l’évolution de la pratique des coureurs réguliers.
Pour obtenir les résultats, l’application s’est appuyée à la fois un échantillon de coureurs représentatif via un questionnaire adressé à plus de 5900 coureurs (courant mai 2025), ainsi sur les chiffres fournis par l’application (qui revendique 1 million d’utilisateurs) en collectant plus de 82 000 data issues d’utilisateur RunMotion choisis aléatoirement.
Le baromètre du running 2025 reflète donc les comportements des coureurs régulières (en moyenne 3.7 sorties par semaine et 10.8km par sortie) que l’on estime en France à environ 5 millions sur les 12 millions de Français qui déclarent pratiquer le running au moins une fois dans l’année.
Coureurs réguliers : le bien-être comme source de motivation
Sans surprise, quoi que, l’étude relève que 83% des coureurs réguliers pratiquent la course à pied pour des questions de santé physique et que 73% le font également pour leur bien-être mental. L’aspect social, si souvent mis en avant, n’intervient qu’à hauteur de 18% dans les raisons qui les poussent à courir plusieurs fois par semaine.
Quant à ce qui a déclenché leur envie de courir, près de la moitié (48%) l’ont fait dans le but de se sentir en meilleure forme, tout simplement.
Une pratique en solo !
Peu nombreux sont finalement ces coureurs réguliers qui pratiquent leur sport en groupe. La preuve, 79% des répondants à l’enquête déclarent courir seul.
Des difficultés pour s’inscrire aux courses
Comme bon nombre des 12 millions de coureurs français, les coureurs réguliers peinent à s’inscrire sur les épreuves qui les font rêver en raison d’un engouement sans précédent pour la prise de dossard. 61% des coureurs ont avoué n’avoir pu s’inscrire sur au moins une course au cours de l’année car celle-ci était déjà pleine !
L’envie d’accrocher un dossard est pourtant bien présent. En 2025, seuls 4% des coureurs réguliers n’ont pas l’intention de participer à une course. Ils étaient 12% en 2024 !
Une chose est sûre, l’engouement pour les courses n’est pas prêt de s’arrêter pour ce type de coureurs et notamment pour les objectifs ambitieux. 76% envisagent en effet se lancer sur un marathon ou un trail long à l’avenir.
Pas de frontières entre route et trail
Si 74% des coureurs réguliers ont débuté leur pratique par la route, 46% des 5 millions de coureurs annoncent changer régulièrement de terrain de jeu. D’ailleurs, les coureurs réguliers s’inscrivent autant sur des courses sur route que sur des trails.
Coureurs réguliers : un budget en hausse
Qui a dit que la course à pied était un sport accessible financièrement ? Chez les coureurs réguliers, le budget consacré au running est en moyenne de 1120€ par an, comprenant les dépenses liées à l’inscription aux courses, à l’achat de matériel ou tout simplement à leur entraînement. Ce budget a augmenté de 118 euros entre 2024 et 2025. A noter que le budget médian est de 825€.
Dans le détail, les coureurs réguliers dépensent en moyenne 459 euros pour les courses, 484 euros pour leur équipement et 178€ pour leur entraînement.
Des coureurs connectés
96% des coureurs réguliers utilisent une application mobile dans leur pratique principalement dans le but de suivre leurs statistiques. Pour info, 97% courent avec une montre GPS.
Enfin, côté chaussures, les coureurs réguliers dépensent chaque année 146 euros en moyenne dans pour se chausser avec un renouvellement d’environ 3 paires chaque année. Enfin, seul un quart de cette population de coureurs utilisent des chaussures à plaque carbone.
Pour conclure ce baromètre, RunMotion Coach explique que les différences observés en matière d’entraînement, de comportements ou de budget tiennent moins au genre qu’au niveau de pratique !
