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Dopage dans le trail : la vainqueure de Sierre-Zinal et de l’OCC contrôlée positive

Par Simon CHRETIEN , le 10 septembre 2025 , mis à jour le 10 septembre 2025 - 3 minutes de lecture

Un nouveau cas de dopage dans le trail. Joyline Chepngeno, vainqueure de Sierre-Zinal et de l’OCC cet été, vient d’être suspendue pour deux ans par L’Athletics Integrity Unit (AIU), l’instance anti-dopage. Une décision qui fait suite à un contrôle positif effectué apès Sierre-Zinal. L’athlète kényane a reconnu s’être injectée une substance interdite.

L’organisation de la doyenne des courses de trail en Europe vient d’annoncer la suspension pour deux ans, à partir du 8 septembre, de l’athlète Joyline Chepngeno, qui avait franchit la ligne d’arrivée de la 52ème édition le 9 août dernier en première position. Une décision prise par l’Athletics Integrity Units (AIU), l’instance anti-dopage, suite à un cas de dopage confirmé chez l’athlète kényane. Joyline Chepngeno a elle-même confessé s’être injectée une substance interdite.

Selon les informations du journal L’Equipe, Joyline Chepngeno aurait effectué un test urinaire positif à un corticostéroïde situé sur la liste des produits interdits.

Dans la foulée, l’UTMB annonce avoir « pris acte de la décision de l’Athletics Integrity Units (AIU) relative à Joyline Chepngeno, impliquant l’annulation de ses résultats avec toutes les conséquences qui en découlent, à partir du 9 août 2025 et ce pour une période de deux ans. »

Vainqueure de l’OCC, la coureuse est donc déclassée et la victoire revient à la Chinoise Miao Yao. Même chose pour Sierre-Zinal. C’est Caroline Kimutai, qui a bien été contrôlée négativement, qui s’empare de la victoire.

Dopage dans le trail : le coach Julien Lyon dans le viseur

L’équipe de Sierre-Zinal va plus loin et pointe du doigt un homme : Julien Lyon, coach de l’équipe Milimani Runners. « Ce cas de dopage intervient pour la deuxième fois en 3 éditions sous la responsabilité du coach Julien Lyon et de son équipe Milimani Runners. En 2022, Sierre-Zinal avait renforcé sa politique de dopage en impliquant solidairement les coachs, les managers et les équipes si un de leurs athlètes est contrôlé positif. En plus d’accompagner l’athlète dans les procédures, les encadrants portent une responsabilité en cas de poursuites juridiques de leurs athlètes. Ils doivent désormais eux-mêmes rembourser intégralement les primes, les frais d’hébergement et les frais administratifs qui en découlent, notamment l’atteinte à l’image, vis-à-vis de l’Association Sierre-Zinal. Cette décision a pour objectif de renforcer le travail de sensibilisation sur le dopage entre les coachs, managers et leurs athlète », poursuit l’organisation de Sierre-Zinal dans son communiqué.

La recordwoman de marathon suspendue provisoirement

Cette révélation intervient après un été particulièrement marquant concernant les cas de dopage d’athlètes kényans. Comme le révèle le site Spe15, spécialisé dans la lutte anti-dopage dans la course à pied, au cours du mois de juillet, pas moins de 6 athlètes ont été suspendus pour des faits de dopage. Pire encore, la recordwoman du monde de marathon, est elle aussi visée par une enquête. Ruth Chepnegetich, première femme a passé sous la barre de 2h10 sur marathon (2h09’56 sur le marathon de Chicago en 2024) a été suspendue provisoirement suite à un contrôle positif à un diurétique, explique le site.