Asics Metaspeed Sky Paris : le test
Voici la troisième version de la Metaspeed, la chaussure « la plus performante » d’Asics. Après la Metaspeed (tout court), la Metaspeed +, nous avons droit en 2024 à la Asics Metaspeed Paris, un clin d’œil aux JO organisés dans la capitale française.
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Déjà largement convaincu par les précédentes versions de la Metaspeed, qui alliaient confort et réactivité, cette troisième itération propose de nombreuses améliorations bienvenues. Particularité de ce modèle, il est disponible en deux « formats » : une version Sky et une version Edge. La Sky s’adresse aux coureurs qui ont tendance à allonger leur foulée quand ils accélèrent, tandis que la Edge se destine plutôt aux athlètes qui vont augmenter leur cadence quand ils prennent de la vitesse. C’est donc, comme sur les précédentes versions, la Metaspeed Sky que nous avons pu tester.
Asics Metaspeed Paris : une chaussure hyper légère
La AsicsMetaspeed Sky Paris est indéniablement une chaussure très légère. L’impression poids plume se ressent quand on la tient dans la main, quand on la chausse et quand on court avec. Et l’ensemble est confirmé sur la balance avec un 200g tout pile en taille 44.
Sur le papier, Asics annonce l’arrivée d’une nouvelle mousse : la FF Blast Turbo +. Plus légère que la précédente mousse, elle est aussi encore plus réactive et un peu plus souple. C’est l’un des points clés qui explique la grande légèreté de la chaussure. Contrairement à ses concurrentes, la Metaspeed Sky Paris affiche des traits plus ronds ainsi qu’une géométrie de semelle très étroite.
Du côté de la tige, là aussi, Asics a apporté d’importantes modifications. La marque nippone y a installé un nouveau mesh : le Motion Wrap Upper 2.0. Celui-ci est très fin, très aéré et plutôt souple. Il épouse à la perfection les contours du pied, sans le comprimer, pour notre plus grand bonheur. Le talon aussi est très souple, même si un léger rembourrage vient assurer un peu de confort au niveau du tendon d’Achille. Ce nouveau mesh offre finalement un fit à la perfection, d’autant plus qu’il est accompagné de lacets plats crantés, qui garantit un laçage et un serrage optimisé. Un régal.
Invisible à l’œil nu, le Metaspeed intègre une nouvelle plaque en fibre de carbone. Celle-ci a été placée différemment selon la version du modèle. Sur la version Sky, la plaque est moins courbée et placée plus haut dans la chaussure afin d’optimiser le rebond à la verticale. Sur la version Edge, elle est davantage courbée et positionnée plus bas dans la semelle intermédiaire afin de privilégier le rebond vers l’avant. Sur le modèle testé, la version Sky, ce changement a son importance.
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Une mousse très douce
L’impression de légèreté domine d’abord les essais. J’ai eu l’impression de ne rien porter, ce qui en est presque déstabilisant. En termes d’amorti et de retour d’énergie, la Asics Metaspeed Paris tient le haut du panier. La mousse est très douce et, pour la première fois, je ressens une économie d’énergie à chaque foulée, dans le sens où l’on se retrouve très vite à des vitesses élevées (par rapport à son niveau), sans s’en rendre compte d’un point de vue musculaire ou cardiaque.
L’effet rebond est bien présent à chaque foulée et il est particulièrement intéressant dans les relances, après une petite côtelette ou un virage par exemple.
Parmi les petits défauts à noter, j’ai constaté un véritable manque de stabilité. Étrangement, je ne pense pas que cette instabilité soit liée à la hauteur de semelle (portée à 39.5mm) car la mousse ne s’écrase pas tant que ça, et la plaque est bien rigide. Je l’expliquerai davantage en raison de la géométrie de la semelle, assez étroite sur toute la longueur. C’est à peine si les doigts de pieds se chevauchent. Les coureurs qui ont besoin de ressentir ce fit extrême seront ravis et c’est d’ailleurs assez plaisant quand on recherche de la précision à chaque foulée. Cela ne veut pas dire que la chaussure n’est pas confortable. L’excellent maintien conjugué au très bon degré d’amorti rend la Metaspeed très agréable à porter.
Aussi, j’ai ressenti une petite rigidité au niveau médio-pied. Cette gêne ne se retrouve que sur un seul pied et je me suis demandé si ce n’était pas dû à un défaut de fabrication ou au fait que la plaque se trouve positionnée plus haute et donc qu’on la ressentirait davantage. Cette petite gêne ne s’est fait ressentir qu’à des allures tranquilles. Car dès qu’on y met du rythme, elle disparaît.
Asics Metaspeed Paris : conseils d’utilisation
Je ne sais pas si moi, coureur lambda, je serai en mesure de porter cette chaussure durant 3h30 sur un marathon. Je pense qu’elle fera parfaitement le job pour les coureurs de moins de 3h. Pour les autres, elle devrait faire des merveilles sur 10km ou semi-marathon. Du fait du manque global de structure de la chaussure, il convient aussi, je pense, d’être relativement léger pour pouvoir bien l’apprécier et d’avoir quand même du pied et une certaine technique. C’est sans doute la moins « accessible » du panel, même si je me suis régalé à courir avec.
Points forts :
- Excellent retour d’énergie
- Très grande légèreté
Drop : 5mm (39.5mm/34.5 mm)
Prix : 250€
Poids : 200g en 44
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