Le test du gilet Salewa Pedroc Hybrid PTC Alpha W

Ce mois-ci, Pat a enfilé la PedrocHybrid PTC Alpha W Vest de Salewa. Une veste sans manches qui, sur le papier, cumulait bien des défauts aux yeux de notre testeuse. Et pourtant…
Si on me faisait faire une dégustation à l’aveugle,enfin, juste au toucher, j’aurais dit que je tripotais mon sac de course. Vous savez, le truc en tissu plastifié, dont on se sert pour son côté compact et solide, même que quand on colle deux packs de bières dedans, il ne craque pas. Un bon point, ça, la solidité. Et pas que d’aspect, parce qu’après une session «sanglier» dans les buissons –et pas des moins piquants–, le tissu est ressorti indemne ou presque (éraflures de type griffures d’ourson nouveau- né). Deux bons points, ça, malgré cette désagréable impression d’avoir été prise en otage au rayon papier-cadeau d’une grande surface: eh oui, ça sonne comme du papier que l’on froisse quand on bouge. Un peu barbant à la longue…
Mes goûts et les couleurs
Outre cette «pollution sonore», il y a aussi le problème de la couleur. Sur le papier, je déteste. Le corail, c’est le genre qui hésite entre rose et orange. Le tiède, le «bofje-sais-pas-trop», bref, l’indécis. Pas ma came, a priori. Sauf que tout le monde me trouve une bonne mine avec, mais alors «une super-méga-bonne mine». Quand je dis tout le monde, ce sont deux copines et mon voisin. N’empêche. Je peux le dire: j’aime le corail désormais, qui redore mon teint blafard, pas arrangé par un hiver passé sans une once d’UV.
Passons à une autre des propriétés de cette veste sans manches : la déperlance. Je viens de renverser une partie de mon expresso dessus, et il s’est éparpillé façon gouttelettes sans même tâcher le tissu. J’en suis baba. Mais pas béate. Car, dans ma longue liste de choses honnies, il y a également, pas de pot, les vestes sans manches. Je me suis toujours demandé à quoi ça servait, cette demi-mesure. Soit on met un haut parce qu’on a froid, soit on n’en met pas parce qu’il fait chaud. Sauf que, quand le temps hésite entre le tiède et le frais, force est d’avouer que cette veste n’est pas si nulle… Mon corps au chaud, mes bras et leurs dessous à l’air. Ventilation naturelle, après tout. Plus écolo que de se tartiner de déo. D’autant qu’à ce niveau-là, c’est Byzance. Le petit vent ne passe pas, mais la sueur sèche tout de même à toute vitesse. Et mes côtés aérés par des mailles en stretch, c’est un peu comme si je roulais portières ouvertes. Il y a aussi un panneau dans le dos, disons que là, on a carrément pris l’option décapotable! J’ai envie de remercier la tiédeur d’un coup. Le printemps et les oiseaux qui chantent, enfin. Le soleil et la saison revenue… des tops sans manches!
Verdict
Cette veste sans manches, malgré tous mes préjugés,se porte bien. Déperlante et respirante, elle sèche rapidement. Utile à posséder dans son vestiaire et à dégainer à la mi-saison, quand le temps hésite encore entre le printemps et l’été.
Fiche technique
Déperlant, résistant au vent, séchage rapide. Fermeture éclair avec lisière arrière coupe-vent, emmanchures élastiques, inserts stretch, 2 poches extérieures, doublure en maille souple et respirante. 140 grammes.
www.salewa.com
Prix : 150 €
Les notes de Jogging International
Confort : 3/5
Respirabilité : 4/5
Look : 3/5
Légèreté : 4/5
Rapport qualité/prix : 3/5
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