Forme et bien-être

Tirez profit de votre stress

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Même lorsque l’entraînement a été parfaitement mené, on peut perdre une grande partie de ses moyens à l’approche de la course à cause d’un stress mal géré. Un certain stress peut pourtant être nécessaire pour progresser. Il faut donc savoir dissocier le bon stress du mauvais, apprendre à reconnaître celui qui nous paralyse et celui qui nous fera avancer.

Tirez profit de votre stress

Avant une course, être motivé et excité à l’idée de prendre le départ est plutôt un bon signe. Ce stress positif peut être un excellent moyen d’aborder l’épreuve. À l’inverse, se laisser déborder par ses émotions sera précurseur d’une contre-performance car ce stress négatif altérera dès le départ notre capacité à supporter un effort soutenu. De plus, sous l’effet d’une émotion intense, notre organisme brûle une partie de ses stocks énergétiques : c’est la célèbre décharge d’adrénaline. Gérer l’avant-course pour diminuer ce stress, c’est donc aussi préserver son énergie.

Se préparer matériellement

Il est important de planifier à l’avance toutes les tâches matérielles liées à la compétition prévue :

  • Préparez, étudiez, repérez le parcours de la course la veille (ou même avant) en prévoyant une bonne marge de manœuvre pour votre arrivée sur le site de départ.
  • Inscrivez-vous à l’avance et non le jour J afin de ne pas avoir à prendre votre dossard au dernier moment.
  • Préparez votre sac de sport la veille, tranquillement, en tenant compte des prévisions météo et en réfléchissant bien à tout ce dont vous aurez besoin : certificat médical, épingles pour accrocher le dossard, chaussures, vêtements d’après-course…

Se préparer mentalement

Le mieux est de lister à l’avance les impératifs et de prévoir l’ordre dans lequel vous aurez à réaliser les choses : aller chercher votre dossard, préparer votre maillot… et même comment vous échauffer. Cette liste, relisez-la régulièrement et calmement, en la complétant.

La veille de la course, inutile de chercher désespérément le sommeil qui n’arrive pas. Bouquinez un peu, regardez la télé (un programme relaxant, pas un match de foot ou un film d’horreur), mais ne restez surtout pas au lit à dépenser inutilement de l’énergie pour chercher le sommeil. Dans tous les cas, votre capital sommeil aura été réalisé les jours précédents.

Un conseil : allongez-vous dos bien à plat sur le sol, mains écartées, et respirez lentement et profondément une dizaine de fois, les yeux fermés. Excellent pour évacuer le stress et passer une nuit calme !

Le jour J, vous pouvez écouter de la musique en vous échauffant pour égayer votre attention et détourner le stress. Gérez bien le temps afin de ne pas être pris de court entre la fin de l’échauffement et le départ. À l’inverse, lors des grandes courses, si l’attente est longue avant le départ, vous pouvez boire de petites gorgées d’une boisson dite d’attente (très faiblement glucosée) et continuer à trottiner, à sautiller et à penser à votre course.

Si la pression est trop forte et que votre rythme cardiaque et votre respiration s’emballent, prenez le temps de respirer 5 à 10 fois profondément dans vos mains, en forçant sur l’expiration.

La mise en place de cette stratégie la veille et le jour de la course vous permettra de ne pas épuiser précocement la capacité de votre cerveau à tolérer un effort intense.

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