Taping ou strapping ?
Rien à voir. Même si l’un et l’autre soulagent les blessures… à chacun sa façon d’opérer.
Le Taping : pour accompagner le mouvement Ces bandes colorées adhésives ne sont pas faites pour limiter le mouvement mais mieux l’accompagner et ne sont donc actives que si vous bougez. Selon la façon dont elles sont appliquées (dans un sens particulier, avec plus ou moins de tension), elles peuvent mettre au repos la zone lésée, la drainer, la soutenir, bref, la contrôler.
Indications : à la fois musculaire et tendineuse, pour soulager pendant 48 à 72h. Peu d’intérêt sur les blessures articulaires.
Pose: pour qu’il ne serve pas juste à barioler les jambes, il doit être posé par un kiné ou podologue formé à la méthode. Sinon impossible de savoir où insérer les bandes et quelle tension leur donner.
Le strapping : pour limiter l’amplitude L’objectif du strapping est de limiter l’amplitude articulaire sans que la compression n’entrave la circulation. En fonction du traumatisme, il bloque ou limite une position, évite la mise en tension d’un ligament, d’un tendon ou d’un muscle.
Indications : pour soulager une entorse bénigne ou encore en cas de passif douloureux d’entorse, en prévention physique et… psychologique.
Pose : trop lâche, il ne sert à rien ; trop serré il gêne ; mal posé, il ne bloque pas ce qu’il faut. Là encore, mieux vaut s’en remettre à son kiné ou lui demander un cours.
L’alternative : la bande cohésive A toujours avoir dans son sac à dos, cette bande crêpée, élastique, qui se colle sur elle-même et pas sur la peau est facile à poser soi-même. Repositionnable, elle permet, en étant enroulée en circulaire, de soutenir un muscle ou de réaliser une contention légère sur une articulation.
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