Réduire le stress d’avant course avec l’imagerie polysensorielle
Il y a les runners que le stress d’avant-course écrase littéralement, et puis il y a ceux que l’anxiété paralyse complètement. Dans les deux cas, c’est l’inadaptation du coureur à une situation donnée qui génère une perturbation à la fois psychologique et physiologique. S’il existe des astuces toutes simples pour gérer le stress d’avant-course (respirer profondément et longuement pour se relâcher ou bien réaliser des expirations courtes et rapides pour se dynamiser), l’imagerie motrice polysensorielle effectuée en amont permet de réduire, voire de supprimer, cette perturbation. « Des études ont montré que le fait d’intérioriser une situation et une activité avant qu’elles se produisent sollicite les mêmes zones du cerveau que celles qui sont stimulées lors de l’apprentissage. On parle d’équivalence fonctionnelle entre l’imagerie mentale et le mouvement », évoque Pascal Balducci. « Vivre une situation déjà connue, déjà apprise mentalement, réduit considérablement le stress car il n’y a plus d’imprévu.» Pour éviter la panique précédant le départ, vous pouvez écrire puis faire défiler en vous les moindres détails de ce que vous ferez, de votre arrivée sur le site de course jusqu’à l’instant où le coup de starter retentira. Ce scénario vous permettra de mieux gérer votre anxiété et surtout votre run.
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