Peut-on éviter les migraines d’effort?
Oui! Encore plus fréquentes en été, elles surgissent pendant ou juste après la course et sont dues à l’addition de plusieurs petites erreurs faciles à corriger.
Consolidez posture et musculature
Chacune de vos foulées imprime une onde de choc qui se répercute le long de votre squelette. Si votre dos et votre cou ne sont pas assez musclés, l’impact poursuivra sa course jusqu’à vos tempes… Pour limiter les vibrations néfastes, il faut donc gainer. Mais aussi vérifier, auprès du kiné ou du podologue, qu’un défaut de placement du bassin n’entraîne pas un déséquilibre cervical à l’origine de la migraine.Boostez échauffement et hydratation
Si vous partez trop vite, vous vous exposez à une augmentation brutale de la pression sanguine au niveau cérébral avec, pour sanction, l’apparition de la céphalée d’effort. Veillez donc toujours à respecter les 15 à 20 min d’échauffement réglementaire. Et, aussi, à bien vous hydrater avant, pendant et après la séance. Sinon, le sang, épaissi, circule moins bien, et la tête en pâtit. La migraine est d’ailleurs un des symptômes de la déshydratation.Vérifiez vision et alimentation
Une myopie mal corrigée ou une presbytie négligée peuvent accroître le problème, voire même le déclencher. N’oubliez donc pas la virée chez l’ophtalmo. Ni le port de lunettes de soleil pour contrer les méfaits des fortes luminosités et leurs brusques variations Et n’oubliez pas que certains aliments sont réputés pour donner mal au crâne : champagne, vin blanc – certes peu souhaitables avant une course –, mais aussi œufs et chocolat…
Consultez si c’est très violent
Attention, si vous êtes soudain pris de violents maux de têtes ou s’ils s’accompagnent de photophobie et de raideur de la nuque, ou encore d’une forte rougeur de l’œil, il ne s’agit plus d’une migraine d’effort, mais d’une urgence médicale.
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