Passer à travers le « mur »
« Frapper le mur », cela arrive le plus souvent entre le 30e et le 35e kilomètre du marathon. Pourtant aucun signe annonciateur ne s’était manifesté jusque-là, les sensations étaient bonnes… Quelle est alors l’origine de cette défaillance le plus souvent irréversible et comment l’éviter ? Par Gérard Martin & le Dr Jean-Frédéric Donati Subitement on a l’impression qu’une résistance invisible nous bloque, impossible de poursuivre son effort normalement, comme privé de force. Il reste une dizaine de kilomètres à courir, qui vont être (très) longs car il faut considérablement réduire l’allure, marcher, voire même abandonner. Rien à voir, bien sûr, avec les sensations faciles du premier semi, ici c’est la panne de carburant musculaire. Il importe d’abord de distinguer le vrai et le faux mur. L’hypoglycémie et la surchauffe de l’organisme sont considérées par les physiologistes comme des faux murs, au même titre que les fameuses crampes dans les quadriceps, qui obligent à ralentir, à marcher même. Le plus souvent, à l’origine…