Forme et bien-être

Le marathon au féminin : Les différences hommes / femmes

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Impossible de le nier, il existe des différences. Quelles sont-elles ?


1. Au niveau morphologique.
La femme a un rapport largeur d’épaule et largeur de bassin inversé par rapport à l’homme, avec un bassin plus large ce qui favorise le genu valgum (genoux en X) et le pied valgus ; ce qui peut engendrer un trouble de l’appui et le besoin de semelles orthopédiques. Une visite chez un podologue s’impose !

2. Au niveau ligamentaire. Les femmes sont souvent plus laxes (souples) que les hommes. Un avantage pour des sports comme la danse ou la gymnastique, mais qui peut se révéler être un handicap à la course à pied avec des pathologies ligamentaires plus importantes.

3. Au niveau des muscles. A poids égal, les femmes ont plus de masse grasse (chez le sportif : homme, de 5 à 13%, femme, de 12 à 20%) et moins de masse maigre (muscle) que l’homme. Les femmes ont plus de tissu adipeux que les hommes, cela les favorise dans des sports comme la natation mais les désavantages grandement en course à pied. Et oui, les muscles de la femme contiennent moins de fibres musculaires car il y a plus de graisse mais la proportion de fibres lentes est plus importante que chez l’homme. Or, cette proportion plus importante en fibres lentes est bénéfique lors d’un marathon plus que sur une épreuve de vitesse comme le sprint par exemple.

4. Au niveau cardiaque. Le cœur de la femme est plus petit et le débit cardiaque plus faible que chez l’homme. De plus, la concentration en hémoglobine et les réserves de fer plus faibles diminuent la capacité de transport de l’oxygène dans le sang ; associé à une masse musculaire moins importante, la VO2 max chez la femme sera donc inférieure à celle de l’homme (25 à 70 ml/kg/min contre 30 à 90) d’où les différences de performance. Les maladies cardio-vasculaires, notamment l’infarctus, épargnent majoritairement les femmes jusqu’à la ménopause ; elles sont statistiquement six fois moins touchée que l’homme avant la ménopause, cette différence chute après. Cette diminution du risque est expliquée par le rôle protecteur des oestrogènes. Le traitement substitutif par les oestrogènes prévient donc les accidents cardio-vasculaireses. Tous les symptômes désagréables de la ménopause seront effacés avec le traitement substitutif et, sachant que pour faire du sport, il est important de se sentir bien dans son corps et son esprit, on ne pourra donc que conseiller le traitement.

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