Forme et bien-être

Jurer pendant l’effort, ça aide à performer?

Par gmartine , le 22 décembre 2017 - 4 minutes de lecture

Oui ! C’est la conclusion étonnante d’une étude menée conjointement en Angleterre et aux États-Unis. Laquelle s’ajoute aux bénéfices déjà constatés d’une bonne colère. Pour le mental et le physique, lâchez les vannes !

Jurer, c’est plus de puissance !

Dès 2009, des chercheurs en psychologie de la Keele University (Grande-Bretagne) avaient détecté que dire des gros mots aidait à mieux résister à la douleur. Aujourd’hui, ces mêmes chercheurs et ceux de la Long Island University Brooklyn (États-Unis) affirment que jurer pendant l’effort permet d’augmenter les performances. Se basant pour cela sur une étude menée, avec et sans jurons, sur un groupe de 29 cyclistes (+ 3 % de puissance pendant 30 s en jurant) et de 52 haltérophiles (+ 8 %).

Question de désinhibition…

Les chercheurs ont du mal à expliquer le lien de cause à effet. Hypothèses avancées : jurer étant libérateur, les invectives pousseraient à être moins prudent, donc à se dépasser. De plus, en permettant de mieux résister à la douleur, donc de mieux la gérer pendant l’effort, le juron rendrait son auteur forcément plus performant… Rien ne vous empêche de vous lâcher, mais gare tout de même aux excès pour ne pas risquer la blessure par outrage à la correction !

Râler, c’est bon aussi… ou pas !

Refouler ses colères, c’est mauvais. Pour le dos, l’estomac mais aussi le rythme cardiaque. Mais, attention, à ne pas confondre exprimer son mécontentement en verbalisant ses émotions négatives avec piquer une colère en déversant son agressivité en permanence : c’est en effet chez les gros colériques que l’on observe le plus de victimes d’accidents cardiaques…

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