Forme et bien-être

Courir, pour dire NON au stress

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Idéale pour se mettre ou se remettre à la course à pied, la période des vacances elle l’est aussi pour évacuer le stress emmagasiné toute l’année. Et courir se révélera encore un excellent atout, surtout si vous glissez dans votre programme une séance relaxante.

Courir en plein air, de préférence dans un environnement agréable, mobilise le corps dans un effort progressif et aère l’esprit. Encore faut-il, pour courir détendu, avoir l’esprit libre, sans pensée parasite. Un autre aspect qui contribuera à évacuer le stress est de favoriser une récupération de qualité. C’est pendant ce moment de récupération « consciente » que vous reprendrez de l’énergie aussi bien physique que mentale.

  • Avant la course : libérez votre esprit !

Ici, le but est de vous mettre dans un état d’esprit propice à une course «détente». La technique qui suit vous permettra d’opérer une rupture avec d’éventuelles préoccupations. De plus, c’est un exercice très agréable à faire en vacances, au bord de la mer dans une calanque sauvage ou encore en campagne dans un environnement de plantes odorantes. Cet exercice consiste à augmenter vos perceptions sensitives, à vous poser dans l’instant.
Arrivé sur les lieux de votre footing, choisissez un endroit relativement agréable. En position debout, effectuez quelques étirements en vous concentrant bien sur vos sensations : sensations d’étirement, de détente, de chaleur… Les yeux ouverts ou mi-clos, effectuez deux respirations profondes et calmes, relâchez vos épaules, laissez aller votre visage à la détente… Relâchez vos mâchoires, desserrez vos dents…Soyez attentif à vos perceptions, aux informations que vous envoient vos sens… Mais affinons un peu. Tout d’abord la vue : observez, par exemple, l’arbre devant vous, sa couleur, sa forme, certains détails… Soyez totalement présent à cette observation… Votre respiration est calme, régulière… Puis, fermez les yeux et écoutez les sons proches, tel que le vent dans les branches, puis les sons plus lointains. Portez ensuite l’attention sur les sensations tactiles : prenez conscience de vos appuis au sol, du soleil sur votre visage… Enfin, percevez la température de l’air lorsque vous respirez (frais lorsque vous inspirez, tiède lorsque vous expirez), sentez les parfums… Avec cet exercice, vous libérez votre esprit de toute tension, vous devenez présent à votre environnement. Ensuite vous respirez profondément, vous bougez vos bras, vos jambes et vous ouvrez les yeux. Vous êtes maintenant détendu, il ne vous reste plus qu’à vous réactiver pour parcourir avec plaisir la distance prévue. Cet exercice doit durer au moins cinq minutes.

  • Après la course : favorisez la récupération !

Étirez-vous doucement, progressivement toujours en étant présent à vos sensations, en vivant le plaisir de la détente musculaire. Ensuite, en position assise ou allongée si l’environnement le permet, peut-être cet été sur la plage, avec le bruit de la mer, la douceur du soleil… commencez par expirer lentement en rentrant le ventre, puis inspirez lentement par le nez en emplissant en premier votre ventre… Continuez d’inspirer en prenant encore de l’air dans votre poitrine, ne rentrez pas le ventre puis expirez lentement, relâchez bien vos épaules… Et laissez-vous aller à la détente… Continuez l’exercice en vous laissant un temps de récupération entre chaque respiration. Sentez comme tout se calme, vous entrez encore plus profondément dans la détente ; vos lèvres peuvent s’entrouvrir, vous sentez vos épaules se relâcher et vous laissez aller votre respiration à son rythme naturel. Vous appréciez cette sensation agréable de calme.
Maintenant, associez (2 ou 3 fois) à la phase d’expiration le mot « calme ». Vous vivez ce calme et vous continuez de l’apprécier pendant la phase de relaxation.

  • Comprendre le stress pour mieux le combattre

Comment fonctionne le stress ? Face à un agent stresseur, l’organisme réagit immédiatement. Le système nerveux entre en action, l’état d’alerte est déclaré : la production d’adrénaline génère l’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la pression artérielle, l’élévation du taux de sucre dans le sang. Toutes ces activations font que le corps est prêt à répondre… Cependant, nous ne pouvons pas toujours répondre et, privé d’une action libératoire, la tension s’installe… Si la situation de stress persiste, l’organisme entre dans une deuxième phase dite de résistance ou d’adaptation. Les corticoïdes qui ont pour fonction de maintenir un état interne d’équilibre entrent en action. Cependant ces hormones « régulatrices » peuvent entraîner, dans le temps, un affaiblissement du système immunitaire. Si cette phase dure trop longtemps, les capacités d’adaptation de l’organisme s’affaiblissent et l’on peut aller vers l’épuisement. Tant pour son équilibre personnel que pour ses résultats sportifs, le coureur doit chercher à réguler le stress et non à l’éliminer.

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