Confiance : A 40 ans, puis-je arrêter de douter ?
J’entends souvent dire qu’être positif aide à atteindre ses objectifs, cependant, j’ai plus souvent tendance à douter qu’à être confiant. En course à pied par exemple. Peut-on changer ? J’ai 40 ans et ma façon de voir les choses me semble bien ancrée.
Vous devez croire en votre potentiel
Être positif, c’est regarder les choses, les gens, l’avenir et tout particulièrement vos objectifs avec confiance. Ceci dit, il ne s’agit pas d’être d’un optimisme excessif, mais simplement d’être confiant dans votre potentiel. Celui qui doute tend à se saborder lui-même.
La pensée produit des résultats : si vous vous voyez échouer, il y a des risques que vous vous donniez raison le jour « J ». Être positif, ce n’est pas rêver, c’est être réaliste sur vos capacités. Effectivement, il ne sert à rien de se voir courir un semi en 1 h 20 si on le fait péniblement en 2 h 40. Il est vrai que nous portons tous un regard différent sur les événements, ce regard est lié à notre histoire, notre éducation, nos croyances. Cependant, il est possible de faire évoluer ce regard et de devenir progressivement plus confiant. C’est un cheminement personnel qui s’inscrit dans le temps, les changements se font progressivement.
Dans une course il y a :
1. des points positifs : vous êtes bien entraîné, la distance vous convient, la présence de certains partenaires d’entraînement vous motive.
2. des points d’interrogation : le dénivelé est important, le risque d’une forte chaleur.
Celui qui doute projette ses craintes. En effet, lorsque l’on appréhende une course, un parcours un peu long, les images qui nous parviennent sont justement celles que nous ne voulons pas voir arriver (la douleur au genou, le coup de fatigue, la crampe). Au lieu d’aller vers le négatif, appuyez-vous sur ce que vous maîtrisez : visualisez vos points forts, votre foulée, votre volonté, revivez les sensations positives des courses précédentes.
Commentaires
Laisser un commentaire