Forme et bien-être

Ce soir fiesta… demain, on fait quoi ?

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Les fêtes de fin d’années ne vont pas sans quelques repas plus lourds et arrosés que d’habitude et des heures de sommeil en moins… Conseils pour ne pas aller courir dans le bouillard !

1/ Je programme mon réveil

Pour courir sans risquer de blessures, il faut avoir bien récupérer : 8 heures de sommeil minimum. Pas question de programmer une séance à 8h du mat quand on a fait bombance jusqu’à 3h…

On dort ce qu’il faut, on se sustente comme il faut, on fait même une sieste s’il le faut et on ne sort que lorsqu’on se sent suffisamment solide sur ses jambes. Et ce n’est pas le lendemain, ce sera le surlendemain !

2/ Je bois pour décrasser

Dès le réveil, un grand verre d’eau additionné de jus de citron ça fait certes grimacer mais c’est souverain pour activer le décrassage du système digestif ! Ensuite et tout au long de la journée, on compensera la déshydratation causée par l’ingestion d’alcool en buvant au moins 2 litres de liquide… sans alcool : tisanes dépuratives, thé vert, eau.

Penser aux eaux riches en bicarbonates (Vichy Célestins, St-Yorre) qui « absorbent» l’excès d’acidité qu’entraînent les abus de table et neutralisent l’acide lactique (source de courbatures, de baisse de performance) produit dans les muscles. Doucement sur la salière car ces eaux contiennent déjà du sodium.

3/ Je me nourris efficacement

Pas question de sauter un repas. En revanche, il va falloir réduire les apports caloriques : tant que le foie s’efforce d’éliminer l’alcool ingéré, tous les autres nutriments sont stockés.

Donc, ni graisses saturées (viandes, beurre, fromages..) ni sucres rapides (reste de bûche, de mojito…) au menu du lendemain histoire de ne pas accumuler les kilos et renforcer la sensation nauséeuse. Pour l’effet détox, on tablera sur les légumes drainants (fenouil, blanc de poireaux) riches en antioxydants et vitamine C, et pour l’apport d’énergie, sur des céréales complètes (pain complet, riz complet, quinoa…) et des protéines maigres (poisson, viande blanche).

4/ Je maîtrise les potions magiques

Se gaver d’aspirine au coucher et au réveil ? Mauvais réflexe.

Associée à l’alcool, ses effets indésirables augmentent : douleurs abdominales, nausées, risques hémorragiques.

Bon réflexe en revanche : 1g de paracétamol au coucher avec 2 à 3 grands verres d’eau permet d’éviter la déshydratation due à l’alcool et le mal de crâne qui va avec. Pour être sûr d’être bien réhydraté, checker ses urines au réveil et boire jusqu’à ce qu’elles redeviennent claires.

Quant à la citrate de bétaïne, prise après le diner du 31 décembre, elle sera parfaite pour évacuer le trop plein digestif.

5/ J’adapte ma séance

Si l’exercice physique permet d’éliminer les déchets des excès de fêtes, il doit cependant être maîtrisé. Après la nouba, pas question de brusquer le système cardio-respiratoire et de risquer la blessure pour cause d’esprit embrumé : on s’offre juste une séance digestive, lente, de 45mn grand maximum et de préférence sur un parcours non semé d’embûches.

Avant de partir, on peut même s’octroyer un petit café (un seul) pour enclencher le réveil musculaire.

Warning !


Avis aux sédentaires qui auraient soudain l’envie de se remettre à courir après avoir cumulé les excès du réveillon de noël et du déjeuner de noël et du réveillon : LE RISQUE DE MORT SUBITE EST ALORS 100 FOIS PLUS ELEVE … Notamment chez les plus de 40 ans en surpoids.

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