Forme et bien-être

Arrêter de fumer : Ne penser qu’aux bénéfices…

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 4 minutes de lecture

Vous avez décidé d’arrêter de fumer et pour de bon ! Que ce soit l’aboutissement d’une longue réflexion ou un déclic soudain, le résultat est là. La décision est prise. L’essentiel, maintenant est de tenir l’engagement.

C’est la force de votre motivation qui va vous permettre de dépasser les petites et grandes tentations que vous risquez de trouver sur votre chemin. Cependant, quelques techniques de soutien s’avèrent quelquefois utiles.

Ce qui fait souvent craquer, c’est le manque ! Élémentaire… Mais pas si simple ; il est en effet utile de savoir de quoi est fait ce manque. Il ne s’agit pas simplement du manque physique, dû à la nicotine, et pour lequel votre médecin peut vous prescrire des substituts. Il peut s’agir d’un manque plus psychologique ou comportemental, qu’il va falloir identifier pour y trouver une parade. Pour cela, je vous propose l’exercice suivant : prenez une feuille de papier et tracez 4 colonnes. Dans la première colonne, listez les effets négatifs de la cigarette, aujourd’hui, pour vous : essoufflement à l’effort, danger pour votre santé, perte sensible du goût…

Si vous fumez, malgré cela, c’est tout de même que vous en tirez des bénéfices. Listez ces bénéfices dans la deuxième colonne : fumer vous donne une contenance dans certaines situations, vous permet d’évacuer le stress, de moins manger, etc. Dans la troisième colonne, listez les bénéfices que vous obtiendrez lorsque vous aurez arrêté de fumer : meilleure forme physique, respiration libre,… À vous de trouver ce qui est important. Maintenant, on arrive au point clef, la quatrième colonne, listez ce qui risque de vous manquer vraiment, ce que vous perdez à ne plus fumer. Certains ne trouveront rien à mettre dans cette colonne ou des éléments peu décisifs, c’est tant mieux. Pour d’autre, cet exercice fera apparaître un manque possible du style « je n’aurai plus de cigarette pour évacuer le stress », « je mangerai plus et je vais grossir », etc. C’est à partir de là qu’il va falloir mettre en place une stratégie pour tenir son engagement dans le temps. Si, par exemple, vous craignez de ne plus pouvoir gérer le stress quotidien, appliquez au moins pendant quinze jours la stratégie suivante :

1- commencez par apprendre quelques techniques de relaxation (sophrologie, yoga, qi gong) que vous pratiquerez deux fois 10 minutes par jour.

2- En même temps, pour évacuer le surplus de tension nerveuse, vous pouvez augmenter votre charge d’entraînement. Courez plus souvent ou plus longtemps (dans une mesure raisonnable évidemment). Je vous conseille de placer une séance de 10 minutes de relaxation après chaque entraînement. Vous pouvez, également, ajouter une ou deux séances de piscine ou de marche dans la campagne. Avec un bon entraînement physique et quelques séances de relaxation, vous disposez d’une bonne méthode pour réguler sainement votre stress. Le principe de la stratégie est de trouver ce qui va permettre de compenser le manque identifié, quel qu’il soit.

Vous avez jeté votre dernier paquet de cigarette, maintenant il vous faut rester fort et refuser sans hésitation la cigarette que votre collègue de travail vous offre gentiment à la pause café. Un conseil pour réussir : dès le matin, pensez aux bénéfices plutôt qu’au manque.

Pour arrêter de fumer la course à pied est un atout. Courir améliore la condition physique, permet d’évacuer le stress mais, surtout, vous permet de sentir à chaque entraînement, dans votre foulée et dans votre souffle, le bénéfice de ne plus fumer. Le seul risque, peut-être, devenir « accro » !!!

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