Forme et bien-être

3 erreurs à éviter pour vos sorties de rentrée!

Par gmartine , le 25 octobre 2017 - 4 minutes de lecture

Ne vous laissez pas enflammer par vos premières sorties de rentrée. Pour mener à bien vos entraînements sans mettre à mal votre organisme, maîtrisez votre environnement !

Négliger l’effet de la pollution
Quand vous vous entraînez dans une agglomération, même hors pic de pollution, gare aux particules fines : en courant, vous ventilez 10 à 15 fois plus et en inhalez donc 10 à 15 fois plus qu’un sédentaire.
À court terme : essoufflement et irritations garantis.
À long terme : risques cancérigènes.
Les asthmatiques encourent une crise brutale ; les fumeurs comme les coureurs au cœur ou aux poumons fragilisés, une inflammation pulmonaire ou des troubles du rythme. Traquez l’indice Atmo (www.atmo-france.org) avant de sortir. En zone à risque, sortez à la fraîche (6 heures du matin…) ou offrez-vous une séance de renforcement à la place.
Car il ne faut pas se leurrer, un foulard ou les poils du nez ne filtrent pas grand-chose. Seuls les masques à cartouche peuvent arrêter les particules fines.
Balayer le risque de bigorexie
C’est le risque de dépendance qui guette ceux qui, pour tenir un défi (chrono, perte de poids…) s’entraînent toujours plus, malgré la fatigue et la douleur, portés par l’effet bien-être des endorphines. C’est une vraie maladie à conséquences physiques et psychologiques, et ça peut arriver vite, surtout chez les coureurs.
La parade : mixer les activités (course, vélo, natation…) car, au-delà de 10 h de monopratique par semaine, l’activité de loisirs devient délétère.
Minorer le potentiel de concentration
L’entraînement urbain nécessite d’être concentré. Pour éviter l’accident bête avec la voiture ou le vélo qui déboule, le trottoir mal évalué…évitez les distractions (casque occlusif, conversation téléphonique…) le temps de prendre vos marques. Courez sens en éveil et aux sensations, surtout si vous ruminez encore votre journée de boulot (motif de distraction et facteur de stress nocif au cardio). Et soignez votre sommeil : sans lui, pas de bonne récupération physique ni mentale.

Mémo

3 h : c’est le délai nécessaire à respecter entre la fin d’entraînement et le coucher, afin de laisser à l’organisme le temps de s’apaiser. Sinon, mauvais sommeil, mauvaise récup’, blessures à répétition et performances en berne 20 min : c’est le temps minimum à consacrer à vos repas. En vous attablant dans le calme et en mastiquant longuement, même s’il s’agit d’un sandwich. Sinon, problèmes digestifs et amplification du mauvais stress assurés.

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