Qui se cache derrière Greg Runner ?
On suit parfois des personnes sur Instagram sans les connaître vraiment, des inconnus qui sont apparus sur notre fil d’actualité par le miracle des algorithmes. Et si on cherchait à les connaître un peu plus ? Partons à la découverte de Gregory, alias Greg Runner !
39 ans, marié à Lucie depuis 11 ans, nous avons deux enfants : Céleste, 8 ans, gymnaste, et Gaston, 6 ans qui pratique le tennis comme sa maman. Je n’ai pas été cherché très loin mon pseudo ! J’avais une société de coaching sportif pour entreprises que j’ai dû fermer en 2020, après quatre ans d’activité, pour cause de pandémie. Depuis, j’ai créé une agence de communication digitale qui compte plusieurs clients dans le domaine sportif. Le fait d’être à mon compte me permet de gérer mon agenda plus facilement. Je peux ainsi courir pratiquement comme je veux, et à peu près quand je veux. Oui, je sais, je fais des envieux ! #freelance #familyfirst
Du sport jusqu’à l’overdose….
On ne peut pas dire que j’ai reçu le sport en héritage, hormis quelques balades à pied ou à vélo, mes parents n’étaient pas du genre vacances actives. Mais dès mon plus jeune âge, j’ai goûté à presque tous les sports : foot, basket, volley-ball, escalade, rando… J’ai même participé à des cross avec mon collège. Et c’est d’ailleurs là que j’ai découvert ma passion pour le running. Eh oui, nous ne sommes pas tous des dégoutés du cross du collège ! J’étais inscrit au sein d’une association sportive et j’accrochais des dossards le mercredi. J’aimais déjà courir « à fond tout le temps », comme le font souvent les enfants. J’ai même fait un cursus universitaire dans le sport jusqu’à l’overdose… Il me faudra une année sabbatique pour faire le point et finalement me reconvertir dans la communication.
Premier défi de Greg Runner : le semi-marathon de Paris en 2009
Comme beaucoup, les années en plus ont surtout rimé avec kilos en plus. Une photo peu flatteuse en maillot me file une telle claque que je me remets au sport avec un objectif précis en tête : finir le semi de Paris. Nous sommes en 2009, j’ai trois mois pour le préparer. Pari réussi avec un chrono prometteur d’1h40. Grégory devient officiellement Greg le runner ! #nopainnogain #summerbody #semimarathon
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Heureusement ma famille a très bien pris ma nouvelle passion. Certes ils me prennent un peu pour un fou mais ils savent aussi très bien que je ne fais pas tout et n’importe quoi. Je suis plutôt consciencieux dans mes préparations, je ne me suis donc pas du tout transformé en boulimique de dossards du jour au lendemain. Tout nouveau projet fait l’objet d’une discussion avec Lucie, et c’est son accord qui compte, pas l’influence des réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux pour échanger et partager
D’ailleurs, venons-en à ce sujet puisque finalement c’est ma présence sur insta qui me vaut ce portrait. Ils me sont venus naturellement comme partenaires de ma pratique sportive puisque je les utilise dans ma vie professionnelle.
Mais aussi parce que j’avais la volonté de courir un premier marathon tout en organisant une collecte pour la recherche sur le cancer. Ma mère étant décédée jeune à cause de cette maladie, je voulais donner un sens à ma course. J’ai donc créé un blog (Greg Runner) une page Facebook et un compte twitter. J’ai pu récolter plus de 1500€ et courir ce premier marathon en 3h55, avec de terribles crampes sur les cinq derniers kilomètres.
Aujourd’hui, greg-runner.com est devenu trail and running, et j’ai désormais un compte Instagram. Mais mon utilisation des réseaux sociaux reste la même : échanger, partager mes expériences, et faire de nouvelles rencontres avec des passionnés. J’essaie à mon échelle d’être inspirant, de montrer qu’on peut faire de très belles choses en se motivant, sans se prendre la tête, tout en prenant le temps de le faire pour y arriver. #marathon #igrunner #charities
Greg Runner : des défis en tout genre
En 2020, j’avais pour objectif de courir le marathon de Paris en moins de 3h. Je me suis entraîné dur pendant plus de 6 mois pour cet objectif, le covid en a décidé autrement. Mais j’aurai l’occasion de renouveler ce défi prochainement. J’ai des défis Off en tête, qui pourront se réaliser quand la pandémie sera mieux maîtrisée. J’ai aussi plusieurs courses dans le viseur comme le Val d’Aran by UTMB®, le Tor des Géants mais j’ai aussi en tête d’aller me balader dossard accroché en Bretagne ou dans les Vosges, régions de France où j’ai peu couru. La France est tellement belle, tellement riche en paysages variés que je n’ai pas forcément besoin d’aller à l’autre bout du monde pour être dépaysé.
Bon j’avoue que « The Last Desert » me fait rêver : 250km en Antarctique, des conditions extrêmes et surtout un budget tout aussi extrême, pour l’instant ça reste dans un coin de ma tête mais sait-on jamais ! #Thelastdesert #antarctique #ultratrail
J’ai connu des victoires, j’ai connu des abandons forcément un peu douloureux à accepter, surtout quand on s’est préparé de long mois mais ça fait partie du jeu. Aujourd’hui si on me demande combien de dossards j’ai accroché, je suis bien incapable de donner un chiffre précis, je ne suis pas du genre à regarder en arrière.
Je regarde toujours devant, vers de nouveaux horizons, de nouveaux projets. Je serai ainsi sur la XGTV en mai prochain, une course de 224km et 8400m de D+, qui est l’une des plusieurs courses proposées par la VVX (Volvic Volcanic Experience).
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