Nicolas Martin : le gamin qui rêvait d’être un champion
Il est des talents qui se construisent. Lentement, intelligemment. Sûrement, aussi. Nicolas Martin est de ceux-là : depuis ses débuts en course à pied, l’Isérois n’a cessé de progresser. Jusqu’à décrocher l’argent aux championnats du monde fin octobre, sur les sentiers portugais. Il ne paie pas de mine avec son petit gabarit et sa discrétion naturelle. Lorsque je rencontre Nicolas pour la première fois, il est au bord d’un véritable chantier de cross-country dans la région grenobloise. Il fouille dans ses affaires, le maillot bleu ciel de mon club sur les épaules. Pour la licenciée de longue date que je suis, l’apparition de ce petit bonhomme qui vient de faire des étincelles sur l’épreuve boueuse m’interpelle. Qui est donc ce nouveau venu ? Les mois s’écoulent et le nom de Nicolas Martin résonne de plus en plus fréquemment dans les locaux du club. Comme dans les médias spécialisés aussi. Cet enfant du Trièves (Isère) gravit les échelons avec une passion, une abnégation et un professionnalisme qui forcent le respect. « En 2010, à 24 ans, j’ai pris conscience que les meilleurs avaient un sacré niveau et j’ai décidé de prendre un entraîneur pour progresser. » L’heureux élu n’est autre que Patrick Bringer, ex-triathlète, trailer de renom et coach de Thomas Lorblanchet, alors récent vainqueur des Templiers, une épreuve qui fait scintiller les yeux de Nicolas. « À cette époque, je rêvais de porter le maillot de l’équipe de France. »
Découvrez la suite de ce portrait de Nicolas Martin dans le numéro 388 de Jogging International, actuellement en kiosques.
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