nutrition

Yaourts, le bon côté du lait

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 2 minutes de lecture

S’il est un produit laitier à privilégier, c’est bien le yaourt, qui cumule les avantages et laisse de côté les quelques désagréments du lait.

On vous le dit depuis votre plus jeune âge : les produits laitiers sont vos amis pour la vie ! Mais si vous n’émettez aucun doute sur leur utilité pour assurer la croissance et l’équilibre alimentaire des « tout petits » et des ados, vous êtes souvent moins nombreux à accepter leur intérêt dans votre vie d’adulte, et encore plus dans celle de sportif. On les trouve souvent trop gras (les fromages par exemple) ou pas vraiment digestes (notamment le lait). Mais il ne faut pas oublier les yaourts, véritables atouts pour la pratique sportive.

Plus facile à digérer

Contrairement au lait, les yaourts ne contiennent pratiquement plus de lactose. Or c’est ce sucre qui rend le lait « indigeste » pour certaines personnes. À l’âge adulte, l’enzyme digérant le lactose (que l’on nomme la lactase), a tendance à diminuer. Du coup, les ballonnements et autres troubles digestifs sont fréquents, surtout si l’on pratique une activité « remuante » comme la course à pied.

Comme pour leur fabrication on ensemence les yaourts avec des ferments lactiques (lactobacillus bulgaricus, streptococcus thermophilius, bifidobactéries, lactobaccilus casei…) qui transforment le lactose, on ne retrouve plus ce dernier dans leur composition, ils sont ainsi digérés bien plus facilement.

Source abondante de calcium…

Indispensable à la construction mais aussi à la solidité du squelette tout au long de la vie, on sait aujourd’hui qu’une déficience en calcium non seulement fragilise le squelette, mais aussi entraîne régulièrement la survenue de crampes musculaires, de crises de tétanie, d’une tension mal contrôlée et d’une mauvaise récupération.

Puisque le calcium du yaourt est tout particulièrement bien assimilé grâce à l’acidité naturelle de ce dernier, et surtout qu’il s’y trouve en quantité exceptionnelle (un seul pot de yaourt couvre en effet pas loin de 20 % de nos besoins calciques d’adulte), il est important de se (re)mettre à consommer au moins 2 à 3 fois par jour un yaourt surtout lorsque l’on pratique la course à pied.

…et de « bonnes » protéines

Même si l’apport en protéines dans les pays dits industrialisés n’est pas préoccupant, les laitages ont pour objectif d’en assurer un certain apport. Les protéines sont les constituants de base de toutes les cellules humaines et elles interviennent aussi dans tous les processus biologiques vitaux (constructions d’enzymes ou d’hormones) et dans la récupération musculaire.

Le yaourt en apporte non seulement une quantité appréciable (environ 5 g) mais aussi d’une qualité excellente. On y trouve en effet les acides aminés indispensables, c’est-à-dire ceux qui ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme et doivent donc être fournis par l’alimentation.

Un aliment protecteur

Le yaourt est un aliment qui devrait être consommé quotidiennement car ses qualités sont irréprochables : en plus de sa richesse en calcium et de ses protéines de bonne qualité, ses ferments permettent également de régénérer la flore intestinale, favorisant l’assimilation des molécules comme les sels minéraux ou les vitamines.

Ces mêmes ferments créent aussi un terrain défavorable au développement des bactéries « ennemies » et, dans certains cas, neutralisent celles responsables d’intoxications alimentaires et d’infections urinaires. Ils stimuleraient les défenses immunitaires, et notamment la production de substance antivirale. Les personnes qui souffrent de diarrhées, chroniques ou aiguës, doivent en manger au minimum 1 par jour pour mieux maîtriser leur transit.

Un allié pour la récupération

En plus de protéger les intestins contre certaines bactéries indésirables, le yaourt exerce une action de reconstruction sur les cellules intestinales, souvent malmenées en course et aussi par l’assimilation de produits énergétiques de toutes sortes lors d’une compétition. Après un marathon, il faut se réhydrater et les intestins ont du mal à « fonctionner » correctement.

Dans tous les cas, le yaourt permet alors de régénérer la muqueuse intestinale après l’effort et réduit ainsi les troubles gastro-intestinaux. Naturellement pauvre en graisses lorsqu’il est réalisé avec du lait demi écrémé (on le nomme alors « yaourt nature »), il devrait être régulièrement présent au menu des joggeurs, car ses fragiles bactéries bienfaitrices ne survivent pas longtemps dans l’intestin. Pour leur permettre d’agir à 100 %, il est également déconseillé de ne pas le faire chauffer, car elles s’altèrent à la chaleur.

Évitez le « double-crème », les yaourts grecs et autres desserts lactés. Pensez aussi aux sauces faites avec du yaourt battu et des fines herbes pour remplacer le plus souvent possible les mayonnaises et autres sauces lourdes et sans intérêt nutritionnel.

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