nutrition

Vrai ou faux sur les vitamines

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 2 minutes de lecture

Un nectar de jus de fruits est riche en vitamines !
Réponse : Faux
Il ne faut pas confondre les 100 % jus de fruits avec ces fameux nectars qui sont des boissons assez épaisses obtenues à partir d’un mélange de purée de fruits (environ 25 à 35 %), de jus (15 à 20 %), de sucre ajouté (10 à 15 %) et d’eau (50 %). Il reste donc peu de vitamines, surtout que la bouteille est généralement en verre : elle laisse passer la lumière laquelle détruit les vitamines.

Il y a des vitamines dans les huiles !
Réponse : Vrai
Dans les huiles de poisson, c’est la fameuse vitamine D (antirachitique). On en donne aux enfants en pleine croissance, mais aussi lors de rééducations suite à des fractures car cette vitamine favorise l’action du calcium. Les huiles végétales, elles, représentent une des meilleures sources de vitamine E antioxydante. Elle est « l’antirouille » de nos cellules en empêchant le vieillissement prématuré du corps et notamment des muscles.

Les vitamines font grossir !
Réponse : Faux
Si les aliments qui les contiennent (fruits, laitages, céréales, viandes…) apportent des calories par la présence des molécules énergétiques (protides, lipides, glucides), les vitamines n’ont en elles-mêmes aucune valeur calorique et n’ont donc aucune influence directe sur le poids. Certains physiologistes pensent en revanche qu’une carence en vitamines, souvent observée chez les personnes au « régime » restrictif (moins de 1 200 kcal par jour), peut être responsable d’un blocage de la perte de poids par déstabilisation du métabolisme énergétique !

Et pour le joggeur ?
Quelles sont les vitamines les plus intéressantes ?
Même s’il est vrai qu’une vitamine toute seule n’a pas de grande signification biologique car elle a besoin de la présence en quantité suffisante de toutes les autres pour être efficace, il existe toutefois trois vitamines qui peuvent essentiellement intéresser le coureur à pied :
– le groupe des vitamines B (œuf, foie, viandes, légumes à feuilles, céréales complètes, légumes secs, levure diététique, produits de la mer…) et surtout la B1 (pour le métabolisme énergétique des sucres), la B6 (pour l’entretien des fibres musculaires), la B9 (pour la préservation du système nerveux) et la B12 (pour la fabrication des globules rouges, transporteurs d’oxygène).
– la vitamine C (kiwis, cassis, agrumes, poivrons, choux, persil…).
– la vitamine E (germe de blé, noix, noisettes, amandes, avocats, huile de tournesol, olives, jaunes d’œuf…).
Ces deux dernières vitamines luttent, entre autres, contre l’action inflammatoire des radicaux libres produits lors d’un effort prolongé.
Mais quand on parle de micronutriments utiles aux joggeurs, il ne faut pas oublier non plus les polyphénols, plus petits que des vitamines mais tout aussi essentiels. Il s’agit d’une immense famille comprenant pas moins de 4 000 membres longtemps relégués au rang de simples pigments colorés des végétaux sans véritable intérêt. Pourtant, les flavonoïdes, tanins, anthocyanes, acides phénoliques et autres phyto-œstrogènes exercent en réalité diverses fonctions dans l’organisme. De nombreux « pouvoirs » mal identifiés des plantes, légumes ou fruits trouvent enfin avec eux toute leur signification. Ainsi, certaines de ces molécules auraient des propriétés anti-inflammatoires, antivirales ou antiseptiques, et peuvent donc intéresser au premier plan les joggeurs. C’est le cas surtout des anthocyanes, qui se révèlent être de puissants antioxydants protégeant les vaisseaux sanguins des chocs et les muscles des déchets du métabolisme de l’oxygène. Ces pigments bleus, rouges violets se trouvent notamment dans les fruits rouges (baies, framboises, cassis, mûres, fraises…) et le raisin.

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