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Préparation TRAIL : au rayon alimentation…

Par gmartine , le 2 novembre 2016 - 2 minutes de lecture

L’esprit Trail, la liberté de courir en nature, se caractérisent entre autres par l’absence ou la rareté des postes de ravitaillement. Cette semi-autonomie implique de prévoir une alimentation énergétique minutieuse pour la durée de votre la course. Plaisir et performance dépendent ainsi directement de VOS ravitaillements.

Les parcours de Trail, en montagne, en forêt ou sur des sentiers de randonnée proposent beaucoup d’avantages et un vrai souffle de liberté pour le coureur. Mais cela impose en contrepartie des ravitaillements plus espacés et moins bien fournis, à cause de la plus difficile accessibilité des sites le plus souvent, mais aussi de « l’esprit Trail » tout simplement.

  • Se préparer avant la course

Il est très important de bien se renseigner sur la nature des ravitaillements proposés et donc de ce qu’il faut emporter, certaines courses ne fournissant que de l’eau par exemple. On comprend aussi aisément que jeter les emballages au gré du chemin ou dans les buissons est « interdit » en Trail. Le plus important est de toujours bien lire la plaquette de la course, et de se renseigner des conditions de course et de ravitaillements auprès de l’organisateur.

  • Boire et manger

Sur des Trails de plus de 25 km, où il faudra donc courir plus de deux heures, l’alimentation est une des clefs de la réussite de votre course. Il faut tout d’abord boire : entre 1 et 2 bidons par heure minimum. Mais boire de l’eau ne suffira pas : cela vous permettra bien entendu de « finir », mais une baisse de régime sera inévitable sans apport énergétique. La première initiative est de prendre de la boisson énergétique, qui s’ingérera facilement et naturellement. Emportée en poudre dans des petits flacons, le poids est faible. Cela peut constituer plus de 100 % des besoins pour une « courte » distance. Pour des durées au-delà de 3 heures, un apport énergétique complémentaire sous forme de gels ou barres est indispensable, à raison de un ou deux par heure. Pour les grands raids type Tour du Mont-blanc ou Traversée de la Réunion, des « repas » doivent aussi être planifiés. Selon le temps total et les objectifs, ces repas pourront prendre la forme d’une boisson énergétique à effet différé ou bien d’un bon plat de pâtes.

  • Matériel

Un ou deux bidons, ou un réservoir souple font partie de l’équipement de base. Aux bidons l’avantage de mieux voir la quantité bue et restante ainsi qu’un remplissage plus facile, au réservoir l’avantage d’une plus grande capacité (jusqu’à trois litres) et la facilité de boire plus régulièrement grâce au tuyau à embout, à portée de bouche en permanence. Les poches du porte-bidon ou du sac à dos permettent dans les deux cas d’emporter de l’énergie (barres, gels, fruits secs, bananes…) à consommer entre les ravitaillements « officiels ».
La panne d’énergie est sournoise. Lorsque le coup de barre est là, on accuse plus facilement les jambes, la préparation, le sommeil, la chaleur… alors qu’il s’agit très souvent d’un manque énergétique. Sauter un ravitaillement, oublier de manger une barre, et c’est la panne d’essence qui suit dans le quart d’heure. Soyez prévoyants, et n’oubliez pas de tester vos boissons et produits énergétiques dès l’entraînement. Vous éviterez ainsi de constater à vos dépens une éventuelle intolérance durant la course.

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