Passer les fêtes en toute tranquillité
Irréaliste, même pour un sportif, de ne pas se lâcher un peu durant les fêtes de fin d’année, entre les réveillons au champagne et les ballotins de chocolats. Mais sachant que les occasions font les larrons, on peut rester pragmatique pour gérer au mieux les excès.
Lorsque approchent les fêtes de fin d’année et qu’on sait pertinemment que durant quelques jours les calories ingurgitées ne seront plus sous contrôle, il s’agit de préparer le corps, de le mettre en condition comme avant une épreuve. De même qu’il ne faut pas faire de fractionné la veille d’une course, il n’est pas question de ne rien avaler avant des écarts diététiques programmés.
L’alimentation devra être la plus saine possible (130 g de viande blanche ou de poisson, des légumes verts et des crudités, un fruit et un yaourt) à chaque repas dans les deux jours qui précèdent l’attaque de la dinde aux marrons, du foie gras et autres joyeusetés. On insistera aussi sur la bonne hydratation (1,5 litre d’eau par jour).
Préparation au combat
Durant les jours d’agapes, c’est la guerre. Il faut se protéger et faire preuve de stratégie :
– On applique le rythme “un verre d’alcool, deux verres d’eau” qui favorisera une meilleure élimination et une satiété plus rapide. Mais d’abord on commencera tous les repas par deux grands verres d’eau (deux fois 25 cl.) : efficacité garantie pour limiter les dommages collatéraux.
– On mange doucement et on mastique longuement, de manière à bien entamer la digestion, qui commence dans la bouche (rôle important des dents et des enzymes salivaires). Cela favorisera le confort digestif et, là encore, un rassasiement plus rapide. Contrairement à la course à pied, celui qui sort gagnant des gueuletons est en général celui qui termine le dernier, celui que tout le monde attend même s’il ne s’est pas resservi.
– On garde sous contrôle la taille des portions : on prend des petites bouchées et on ne se sert qu’une fois.
– On garde un œil sur son voisin de table qui pourrait montrer trop de zèle à remplir notre verre de vin dès qu’on en a bu une gorgée. On maîtrise la situation, on ne compte que sur soi pour gérer son verre.
– On se sert éventuellement de “mangeurs de graisses”. Ce ne sont pas des armes de destruction massive, leur efficacité est limitée, mais ces gélules capturent une partie de la graisse ingérée et l’éliminent par voie intestinale. Attention toutefois aux effets secondaires possibles de diarrhées, délicat à gérer le soir du réveillon…
Dès le 2 janvier, on fait ce qu’il faut pour retrouver la ligne
durant les jours qui suivent la bataille, plusieurs plans B sont possibles pour ne pas se retrouver en déroute :
– Le plan soupe, déséquilibré car carencé, s’avère néanmoins très efficace s’il est entrepris rapidement (le lendemain) et sur peu de temps (une journée suffit). On boit beaucoup d’eau, du thé, du café et, tout au long de la journée, on prend à volonté une soupe dont la composition la plus connue est : 6 gros oignons, 2 poivrons, 1 branche de céleri, 1 chou, 4 tomates pelées, 1 cube de bouillon.
– Le plan protéiné peut se décliner de deux façons. La méthode douce : 2 œufs, 1 tranche de jambon, 1 yaourt le matin et, midi et soir, 150 à 200 g de viande blanche ou de poisson, des légumes verts et des crudités, 1 yaourt. Ou plus radicale : des polyvitamines le matin, 5 à 6 sachets protéinés à répartir dans la journée, plus des légumes verts et des crudités.
– Le plan dissocié, dont le principe est de ne manger qu’un groupe d’aliments par repas. Par exemple, des protéines au déjeuner (viande blanche, jambon blanc, œufs) et des fibres végétales au dîner (soupe, légumes, 1 fruit). Et toujours beaucoup d’eau.
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