nutrition

Le poisson, c’est tout bon

Par La Rédaction , le 2 novembre 2016 - 2 minutes de lecture

Les poissons sont bienveillants pour la diététique de tous, et notamment pour le joggeur : leurs qualités propres se révèlent excellentes pour notre santé, et qu’importe qu’ils soient gras, car bien au contraire, ce sont encore eux les plus avantageux.

C’est la teneur en graisses qui va influencer la valeur énergétique du poisson. Ainsi, on a tendance à distinguer 3 catégories :

les poissons maigres (colin, sole, merlan, dorade, turbot, mérou, cabillaud, raie, haddock, morue, les poissons exotiques de type coq rouge, pagre, vivanneau, barbet…) contenant bien moins de 5 % de graisses dans leur chair et environ une centaine de calories, ce qui en fait des aliments « minceur » par excellence

les poissons semi gras (espadon, rouget, sardine, mulet, flétan, bar, turbot, anchois…) comprenant 5 à 10 % de graisses et à peine 150 kcal.

les poisson gras (saumon, thon, maquereau, hareng, anguilles…) avec plus de 10 % de graisses et environ 200 kcal.

Composition et particularités

Comme la viande, le poisson, et ce quelle que soit l’espèce, est riche en vitamine B, notamment B12 et B6, deux vitamines intervenant pour la première dans la synthèse des hémoglobines transporteuses d’oxygène et pour la seconde dans le métabolisme musculaire, ce qui intéresse les joggeurs. En revanche, la viande est plus riche en vitamines B1 et B2 qui permettent l’utilisation des molécules énergétiques.

En ce qui concerne les sels minéraux, la chair de poisson, toujours dans sa globalité, est en général plus minéralisée que celle de la viande, notamment en :

– phosphore, qui malgré le mythe, ne rend pas forcément plus intelligent mais qui joue surtout un rôle dans la production d’énergie

– calcium, qui permet notamment la rigidité du squelette et la contraction musculaire

– iode, indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes et qui régule la consommation d’oxygène.

En revanche, la viande est mieux pourvue en fer si indispensable au transport des molécules respiratoires.

Poisson gras et oméga 3

Les poissons semi gras et encore mieux les poissons gras possèdent certains avantages par rapport à leurs « cousins » maigres : ils sont riches en vitamines liposolubles (A et D, intervenant respectivement dans le métabolisme protecteur du corps et dans celui du squelette) et surtout sont sources d’oméga 3, ces fameuses graisses quasi-magiques !..

Toutes les études montrent que ces oméga 3 sont vraiment indispensables pour être en forme et en bonne santé : ces « graisses » protégent en effet le cœur, les vaisseaux sanguins, le cerveau et même notre humeur !..

Fréquence de consommation

La fréquence conseillée pour profiter de tous ces atouts nutritionnels est de deux à trois fois par semaine, avec au moins 1 fois un poisson gras. Tous les modes de préparation sont bons pour en consommer (papillote, court bouillon, micro-onde, poêle sans trop de matières grasses, barbecue, marinade…). Se méfier toutefois des excès de sauces ou des panures (graisses peu intéressantes), des carpaccios ou des sushis (s’assurer de la fraîcheur du poisson pour éviter tout risque de parasitose) et des fumés (leur excès serait cancérigène).

Le moment idéal de consommation ? le repas d’avant effort (notamment les maigres) car ils sont très digestes, et le repas d’après effort (notamment les semi gras) pour leur richesse en vitamines, protéines et minéraux. Sans oublier les poissons gras dont la consommation régulière est très bonne pour la santé.

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