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Le combat contre le grignotage

Par La Rédaction , le 2 décembre 2016 - 2 minutes de lecture

Stress, fatigue, surmenage, déprime, oisiveté ou au contraire détente, bien-être…ces situations peuvent avoir la même conséquence vous faire « craquer » sur des aliments trop sucrés, gras ou salés.

Que ce soit le matin, l’après-midi, dans la soirée, avant ou au cours du repas, les occasions de grignoter sont nombreuses. Ces situations de « perte de contrôle » entraînent l’ingestion d’une quantité non négligeable de graisses. Même si certains aliments choisis sont apparemment sucrés, ils contiennent énormément de graisses cachées.
Le contrôle des grignotages et des envies de manger repose avant tout sur la bonne structure des repas et l’organisation de petites collations. Bénéficiez des effets « relaxants » de l’ingestion d’aliments mais d’une façon contrôlée. Organisez votre collation au moment où vous avez le plus souvent tendance à grignoter ou à craquer. Pour varier les goûts, pourquoi ne pas prévoir une pause potage avec une tartine dans la matinée. Dans l’après-midi, que diriez-vous d’un goûter avec du pain et un petit morceau de fromage (l’équivalent d’un huitième de camembert) ou deux carrés de chocolat ou un fruit ? A quelle heure prendre cette collation ? Ce n’est finalement pas l’heure qui importe mais plutôt de ne pas grignoter. Mieux vaut prendre une collation en rentrant le soir du travail même si le dîner n’est pas loin, que de grignoter pendant toute la préparation du repas.
Quelques trucs et astuces pour « gérer les fringales »
Ne faites pas l’impasse sur les protéines (viandes, poissons, jambon, œufs, laitages…) lors des repas principaux. En effet, en plus de leur rôle dans la structure cellulaire, elles procurent une sensation de satiété plus importante que les autres molécules alimentaires et ont ainsi un effet coupe faim « longue durée ». Consommez des fruits ou des légumes verts aux repas, car ils apportent des vitamines et des micronutriments qui satisfont les besoins liés aux activités physiques, sans oublier les fibres qui calent le système digestif. A chaque repas, mangez des fameux sucres lents (pain, pâtes, riz, céréales…) de préférence sous forme complète, car les fibres ont la faculté de ralentir l’absorption des sucres dans l’intestin et fournissent alors une véritable énergie « diluée » dans le temps, ce qui évite les hypoglycémies et les sensations de fringale qui les accompagnent. Accordez-vous si nécessaire un petit plaisir sucré en fin de repas pour satisfaire le goût et l’envie de sucre psychologique, ce qui vous évitera de « craquer » en pleine journée sur des produits sans intérêt nutritionnel (confiseries…). En fin de repas, le sucre « rapide » (chocolat, sorbet, tarte…) est maîtrisé par la digestion des autres aliments, ce qui étale son absorption et le rend moins « pernicieux ». N’hésitez pas à troquer des envies de grignotages légitimes (si par exemple vous ne pouvez pas manger suffisamment « équilibré », en qualité ou en quantité) par de véritables collations. Répartir ainsi son alimentation en 4 ou 5 prises alimentaires présente même des aspects positifs : les apports énergétiques sont ainsi mieux répartis sur la journée, les besoins en micronutriments sont satisfaits tout au long de la journée, la digestion est améliorée, les repas principaux sont moins copieux et donc moins « lourds »…

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